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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 17:40

Bonjour à Tous, 

 

Ce blog déménage (les cartons sont faits ;-) )

Après 22 mois, 367 billets et un peu plus de 2 000 commentaires , vous pouvez me rendre visite ici 

http://lajumentverte.wordpress.com/

 

A très bientôt 

 

Valentyne

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 10:59
La mégère m'avait vu, le front en sueur 
Elle avait ébauché un rictus carnivore, 
Qui inaugurait très bien mon futur malheur 
Dégoulinant et me sortant par les pores

Sacripant, tu n'es qu'un vulgaire détrousseur 
Un voleur ! disaient les yeux de la gargotière
Elle voulait une vengeance de grande ampleur 
Tout cela pour le vol d'une paire de cuillères. 

Chignon de travers, elle hurla la vieille sorcière
Criant et me lançant des injures de braise
Ignorant mes envies de vaincre ma misère 
Ma terrible faim, allant jusqu'au malaise

Cruelle bouche tordue de férocité
Gros plan sur sa peau grêlée, sa couperose
Elle vociférait haro sur ma duplicité 
J'étais à sa merci, une misérable chose

En soulevant les bras, s'indignaient ses seins 
J'appellerai les gendarmes, garçon indigne 
Ce gars doit être possédé par le Malin 
Sont les mots de la femme qui trépigne 

Elle proclamait "prison, honte, procès-verbal"
D'un air bourgeois que l'acte abject scandalise
Guignol, dénonçait l'épicière de carnaval 
Ce vol de cuillères n'est pourtant qu'une sottise

J'aurais préféré manger oignons et lapin 
De cette marmite l'odeur ma faim exacerbe
"La faim sans fin donne de vilains desseins" 
Je ferai ma devise de ce proverbe

La sorcière ne se laissa pas attendrir 
Et c'est ainsi qu'un soir de galère 
Je me retrouvai en prison à souffrir 
Pleurant ma mansarde pour un vol de cuillères 




Texte inspiré du poème de Charles Baudelaire : les bijoux : j’ai essayé de garder les rimes et les rythmes

.
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Texte écrit dans le cadre de cet atelier (cours d'écriture créative à distance) que m'a fait connaître Cécile d'Ecrimagine
Il fallait écrire un poème en partant les mots : gendarme chignon guignol mansarde mégère oignons
 !
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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 06:09

     Un dimanche soir que je m'étais attardé au bourg, je trouvai, en rentrant au logis, ma femme et ma servante à demi-mortes de peur.

Elles avaient des figures si bouleversées que j'en fus effrayé moi-même. Evidemment il avait dû, en mon absence survenir quelque malheur. J'élevais à cette époque un magnifique poulain. Ma première pensée fut qu'il s'était cassé la jambe...

- Tu n'as pas vu déboucher une charrette par le chemin de la mort?
- En vérité, non. 
- Nous non plus, nous ne l'avons pas vue, mais en revanche, je te promets que nous l'avons entendue! C'était là-bas, dans la montée. Jésus, Dieu, quel bruit ! les chevaux soufflaient avec une telle force qu'on eût dit le fracas d'un vent d'orage. Le grincement de l'essieu vous déchirait l'oreille...A un moment l'attelage s'est mis à piétiner sur place comme impuissant à gravir la côte...
Ah ! Il en donnait des coups de sabots dans le sol ! Cela sonnait comme des marteaux sur l'enclume.... 

.

Anatole Le Braz - Le passeur d'âmes 

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Sur une idée de Chiffonnette

 

  

  JEUDI CITATION

 

 

 

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 10:59
Bélier, foncez, tête baissée
Travail et argent iront de pair 
Persévérance, inventivité et sueur
Vous remettront à flots, loin de l'hiver 
Coups de main, coups de tête, coups de cœur
Seront au rendez-vous cette semaine 
.
Bélier, foncez, tête baissée
Vous trouverez sabot de vair à votre pied, 
Chapeau de chagrin à votre tête, 
Clef à molette pour votre cœur 
Tour de main, tour de reine 
Seront au rendez-vous cette semaine
.
Bélier, foncez, tête baissée
Aucun parcours de santé ne vous résiste
Parcours de haie, rivière de diamant
Vous cavalez, c'est vous l'artiste 
Dans les pommiers, c'est le printemps
Qui est au rendez-vous cette semaine
.
Bélier, foncez, tête baissée
Vous rencontrerez poètes et artistes
Tirez leur les vers du nez 
Fine bouche, fine mouche 
En amour, la lune prend ses quartiers
Quartier d'orange, quartier d'été 
Une lueur dans les cerisiers
Images et billevesées
Seront au rendez-vous cette semaine
.
.
Texte écrit dans le cadre de cet atelier (cours d'écriture créative à distance) que m'a fait connaître Cécile d'Ecrimagine
Il fallait écrire un poème en partant les mots "bélier ", 'flots", "haie", "cerisiers" et "pommier" !
..
Le poème de Cécile  sur la même consigne "  est ici  
..
   
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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 01:29

plumedesmotsunehistoire3

 A l'aube, pas besoin d'horloge, elle l'entend venir sans se tourner

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Enfin quelqu'un pour la soulager, elle La Marie,
.
"Margot , teint de dragée, installe donc ton tabouret, je t'en prie"
.
Sans perdre une seconde, Margot tire sur le pis, Marie va donner
.
Ce succulent et crémeux breuvage sans se démener
.
Margot trait, elle rêve, digression, une parenthèse dans sa vie
.
Son apparence ?  longues nattes, des yeux brillants d'envie
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Ses pensées ? Pierre la fait vibrer, vers où va-t-il la mener? 
.
Ses craintes ? Simulacre de mariage , enfants ou autre chose ? 
.
Son désir ? Son amoureux qui,  un péché mignon lui  propose
.
Avec lui, Margot ne voit pas le temps passer
.
Gourmandises ou bêtises seront elles meilleures?
Dans le foin , selon toute vraisemblance, ils vont tout à l'heure
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Commettre l'inévitable et connaître cette petite mort qui évite de trépasser

 

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Les mots collectés par Olivia

horloge – seconde – passer – temporalité – vraisemblance – éviter – apparence – simulacre – digression – parenthèse – péché-mignon – succulent – gourmandise – dragée – bêtise.

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La consigne des Impromptus

Cette semaine Porphyre nous propose de prendre le dernier mot de chaque vers d'un poème de Pierre Ronsard et que chacun d'entre nous écrive ce qui va devant suivant son imagination, pas obligé de compter le nombre de pieds. 

Une façon facile d'écrire un poème, les rimes sont toutes trouvées. 

Essayez de ne pas lire ou relire le poème pour ne pas être influencé. Je donne donc les mots à rimer dans l'ordre.

tourner

Marie

prie

donner

démener

vie

envie

mener

chose

propose

passer

meilleure

heure

 

trépasser

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 06:09

 

Les trois premiers jours, Michel-Ange attend.
Il sort peu, principalement le matin, sans oser s'éloigner des environs immédiats des magasins du Florentin qui le loge. Manuel le traducteur l'accompagne, lui propose de découvrir la ville, de visiter la basilique Sainte- Sophie ou la magnifique mosquée que le sultan Bayazid vient de faire construire sur une hauteur. Michel-Ange refuse. Il préfère sa promenade habituelle  : tourner autour du caravansérail, atteindre le port, longer les remparts jusqu'à la porte della Farina, comme l'appellent les Francs, observer longuement la rive opposée de la Corne d'Or et rentrer dans ses appartements. Son guide le suit, silencieux. Ils ne parlent presque pas. Michel-Ange ne parle d'ailleurs à personne. L'artiste prend ses repas la plupart du temps dans sa chambre. Il dessine. 
Michel-Ange ne dessine pas de ponts. 
Il dessine des chevaux, des hommes et des astragales. 
Mathias Enard - Parle leur de batailles, de rois et d'éléphants
 

Sur une idée de Chiffonnette

 

  

  JEUDI CITATION

 

 

 

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 08:14
Aude la souris-chauve
Aimait la guimauve 
Plus que tout au monde.
Inconsciente, elle s'introduisit 
Dans la cage du fauve
Une nuit lors de sa ronde.
Celui ci  d'un coup de dent 
Lui remit les idées en place
Aude redevint chauve-souris
Et partit en criant grâce, grâce!!
L'estomac toujours dans les talons. 
Mais saine et sauve !!!
..
Texte écrit dans le cadre de cet atelier (cours d'écriture créative à distance) que m'a fait connaître Cécile d'Ecrimagine
..
Son texte sur la même consigne "soldat et mauve"  est    ici 
..
Et vous? Que vous évoquent ces mots ? il fallait mélanger les lettres des deux mots pour trouver des nouveaux mots et construire un bout rimé, il était possible de rajouter des lettres !

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 05:44
ORMESSON AMOUR DIEU
Lecture commune avec Eeguab
Jean d'Ormesson choisit dans ce livre de raconter l'histoire d'une famille (dont on ne saura pas le nom) de 1900 environ à 1970 (1975 est la date de parution de ce livre). Sans être l'histoire de sa propre famille, il semblerait que celle-ci l'ait largement inspiré. Au travers de la vie de cette famille noble, il nous fait découvrir les changements de la société qui vont s'opérer à travers ce siècle (de la naissance du narrateur)  en passant par deux guerres mondiales, une crise non moins mondiale et un après-guerre turbulent. L'histoire s'accélère et la famille se disperse.... 
Le parti pris n'est pas de raconter sa vie ; le narrateur est un simple spectateur, ne parle pas de ses sentiments, n'a pas de réelle chair .....un témoin plutôt. Il se pose en  rapporteur d'un climat, d'une évolution dans la vie de cette famille et par là même de la société. (je n'ai pas lu ce livre avec la couverture que je met en début de l'article mais je la trouve adaptée : une personne observe (contemple ?) l'évolution de ses contemporains.
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Le fil conducteur reste le grand père du narrateur, patriarche d'une nombreuse famille. Lui aussi évolue tout au long du livre : d'abord farouchement royaliste et anti républicain, il finit par devenir patriote et défend les valeurs républicaines.
Après un bref rappel de l'origine de la famille, qui remonte aux croisades, le narrateur commence par  l'entrée de cette famille dans le monde que l'on appelle moderne : l'oncle Paul épouse la belle Gabrielle et ses millions. Les quatre fils de Paul et Gabrielle (le narrateur est leur cousin) évoluent, se marient, ont des enfants, prennent position dans un siècle qui traverse de nombreuses crises. 
"Les miens n'avaient aucun orgueil à titre d'individus. Ils le réservaient tout entier à l'ensemble de la famille. Peut être une partie de ce que je vais vous raconter pourra-t-elle s'expliquer par ce rôle assez mince que jouaient les individus dans notre vie collective. Aucun d'entre nous ne comptait par lui même. Ce qui comptait c'était cette lignée qui avait débuté un jour, presque en même temps que l'histoire, et qui se poursuivait à travers le monde, sous tant de forme différentes, sous tant d'uniformes opposés, dans tant de pays divers, et toujours simultanément, par un mystère adorable à tant d'époques si éloignées". (p 22)
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Jean d'Ormesson revient plusieurs fois sur la devise de la famille "Au plaisir de Dieu" 
"Le sens de la famille,l'amour de Dieu, un certain abandon à la force des choses n'avait pas développé chez nous la croyance au libre arbitre et à la responsabilité. Le responsable c'était Dieu. La décision lui appartenait. Et la liberté : une faribole. Chacun était mené par son passé, par ses souvenirs, par la présence absente des morts, par tout le poids de la tradition". p 65  
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Le père du narrateur meurt au front pendant la première guerre mondiale et celui ci est élevé dans le château familial avec ses trois cousins. Vers ses quinze ans, un précepteur Mr Comte est engagé pour l'éducation des quatre cousins. Il va leur ouvrir les yeux sur le monde extérieur, forger leur caractère et leur faire découvrir la littérature. "Nous portions un monde en nous, mais nous ne le savions pas. L'instrument de cet découverte dont je peux bien dire qu'elle bouleversa nos vie, ce furent les livres. M Comte ne fit peut être qu'un chose mais elle fut décisive: il nous appris à lire." p 124.  
 
En 1925 (date réelle de la naissance de J D'Ormesson, le narrateur a alors une vingtaine d'années et s'exprime ainsi :  
"Chaque membre de la famille parait mener désormais sa propre existence. Nous n'en sommes pas encore aux déchaînements d'individualisme qui marqueront notre deuxième après-guerre. Mais à l'intérieur même du groupe, les modes de vie commencent déjà à se différencier. Il n'y a plus cette collectivité, cet organisme, cette totalité qui s'appelait la famille. IL y a Un Tel,  et puis Un Tel et puis encore Un Tel. Ils portent le même nom , voilà tout. Au plaisir de Dieu. La devise de la famille, elle aussi change lentement de sens. Une vague nuance d'insolence et de fatalité l'emporte insensiblement sur la notion de triomphe au sein  de la soumission." p212
De nombreux évènements sont évoqués, l'art , l'économie. Les réflexions sur la place de l'argent dans cette famille reviennent assez souvent :  
"Nous voilà ruinés. Ce n'était rien. D'abord naturellement, parce que l'argent ne comptait pas. Et aussi parce que la ruine, comme souvent dans les familles bourgeoises, nous laissait de beaux restes, de quoi tenir notre rang et vivre très largement." p 222
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En filigrane, on suit cette famille à Paris mais surtout  à Plessis-les-Vaudreuil,  qui sera vendue, faute d'argent pour entretenir cette propriété, cette vente sera le symbole de l'éclatement de la famille et du triomphe de l'individualisme. 
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En conclusion : un livre intéressant qui traverse un siècle d'événements nombreux et la fin d'un monde (pas uniquement pour cette famille). La partie qui m'a le plus intéressée est celle entre 1930 et 1945 où on voit comment les quatre garçons élevés ensemble évoluent très différemment et prennent des chemins totalement séparés : certains soutiennent le maréchal Pétain et d'autres s'engagent dans la résistance. J'ai également aimé l'humour et le recul de l'auteur sur la baisse d'influence de Dieu dans le destin familial. Une annexe à la fin du livre  présente les différents et nombreux personnages par ordre alphabétique et à l'entrée "Dieu", on peut y lire (je cite de mémoire car j'ai rendu le livre à la bibliothèque) "Dieu , vieil ami de la famille, l'a un peu laissée tomber vers la fin".
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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 01:29

plumedesmotsunehistoire3

 

Quand j’ai entendu la petite fille dire, de sa voix de cristal qui me bouleverse,  « Et si on prenait le kangourou », j’ai su que ma fin était proche, enfin ma fin en tant que moi, kangourou, je ne sais pas si je suis très claire, j’ai été un peu tourneboulée ces temps-ci. Mais je sens que je vous égare et je reprends mon histoire au commencement. J’habite à l’Echo des Ecuries dans la chambre de la petite fille, celle qui répond au surnom de Ponette.  Enfin, elle est en sixième, elle est donc déjà grande et je ne lui sers plus de doudou depuis longtemps. Je suis coincée sur une étagère entre un bateau de pirates, un livre de math sur les polygones et  un Marsupilami récupéré non pas dans la forêt Palombienne mais dans une brocante à Audierne. Si vous n’avez jamais  entendu parler un Marsupilami en langue  Bigoudène, " Houba ar bigoudenned é vreskenn houba " (1) vous ne connaissez rien à la vie.
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Mais venons-en au fait. La concision n’est pas une facette de ma personnalité qui est prédominante et j’ai tendance à m’égarer, j’avoue aussi que je perds un peu la tête ces temps-ci.  
La fillette est rentrée du collège un soir, enthousiaste en criant « La semaine prochaine,  en Arts Plastiques, il faut amener deux doudous, nous allons les découper et recoudre les morceaux de l’un avec les morceaux de l’autre ». Là j’ai tremblé et je me suis vue défigurée comme la créature de Frankenstein.  Comme de juste, sur l’étagère on s’est regardés avec Marsu : on était ses deux derniers doudous, les autres elle les avait donnés à son petit frère. On allait forcément servir de cobayes.
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Ni une, ni deux, nous nous sommes retrouvés dans le sac de la demoiselle. Le public de ce blog étant sensible, je ne vous parlerais pas de ma décapitation ni de celle de Marsu, des gloussements et des plaisanteries qui ont fusé dans la classe, la prof avait un petit air de vigile et passait dans les rangs pour éviter que la mousse des doudous ne vole à travers la pièce. Ponette a enrayé notre hémorragie de perles de polystyrène avec du scotch et nous sommes repartis Marsu et moi, en vrac et en pièces détachées dans son sac.
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Le weekend, il y a eu une grande séance de torture couture à l’Echo des Ecuries (elle a pas bien suivi les cours chez Patchcath, la Valentyne, parce qu’elle a perdu le fil plus d’une fois).
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J'ai eu aussi une frayeur parce qu'en plus de n'avoir plus toute ma tête je suis ailuraphobe (ce qui pour un doudou est génétique) et oui j'ai peur des chats ! J'ai donc à nouveau tremblé de tous mes morceaux de moi éparpillés dans le salon quand Valentyne a dit "j'arrive pas à passer le fil dans le chat de l'aiguille". Elle est un peu bizarre, la Valentyne,  parce qu'il n'y a jamais de chat à la maison , ils sont allergiques qui disent.  
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Une soirée plus tard, Marsu et moi on avait une figure presque humaine, j’ai récupéré un bras et une oreille de Marsu, son corps et ma tête sur les épaules, enfin les épaules du Marsu si vous voyez ce que je veux dire.
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J’avais donc à nouveau mes idées en place au crépuscule ce dimanche.   Une nouvelle vie commence pour nous, nous venons d’être rebaptiseés :  Je suis Kangoul'ami et mon pote, Marsugourou (parce que forcément le petit frère a voulu participer, il a cousu comme un chef).
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A travers le prisme de cette aventure peu banale, j’ai découvert une vérité que je vous fais partager : « Le commencement et le déclin de l'amour se font sentir par l'embarras où l'on est de se trouver seuls" (2). En tout cas, moi et Marsu, on s'est observés sous toutes les coutures et on est comme en symbiose : plus jamais on ne se crêpera le chignon. 
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1  " Houba ar bigoudenned é vreskenn houba " (1) Houba les Bigoudènes en folie Houba (note du traducteur)
2 Jean de la  Bruyère

kangoulami.jpg

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Les mots collectés par Olivia

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Pirate bateau bigoudène crêpe chignon perle cristal facette prisme polygone soirée crépuscule declin fin vigile 

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 00:00

 

« Je vais vous raconter une histoire, dit-il, une légende si ancienne que les plus vieux ouvrages qui en font état se contentent en fait de citer des sources plus anciennes encore. Je crois que ça devrait vous intéresser.
« Un cheval, qui avait pour ennemi un loup aussi puissant que dangereux, vivait constamment dans la hantise de périr sous les crocs du féroce animal. Poussé par le désespoir, l’idée lui vint de s’attirer les faveurs d’un puissant allié. Il alla donc trouver un homme et lui proposa de faire un pacte avec lui, arguant que le loup était également l’ennemi de l’homme. L’homme accepta aussitôt et proposa de tuer le loup sans tarder, à condition que le cheval mît sa vélocité, qui était considérable, au service de son nouvel allié. Le cheval y consentit volontiers et permis à l’homme de lui passer une bride au cou et de mettre une selle sur son dos. L’homme enfourcha le cheval, partit aussitôt en chasse, retrouva le loup et le tua. 
Le cheval tout à la joie d’être débarrassé de son ennemi, remercia l’homme en ces termes : « Maintenant que notre ennemi commun est mort, retire cette bride de sur mon cou, ôte cette selle de mon dos, et rends moi ma liberté. »
« Ce à quoi l’homme répondit en éclatant de rire : N »y comptes pas ! » Et il l’éperonna derechef »
Le silence se fit dans la pièce. Wienis, ombre parmi les ombres, ne bougea pas. 
Hardin poursuivit tranquillement : « Vous voyez l’analogie, j’espère. Dans leur désir de s’assurer à jamais la domination sur leurs peuples, les rois des quatre royaumes ont accepté la religion de la science, laquelle leur octroyait un statut divin. Mais cette religion leur a ôté la liberté car elle plaçait l’énergie atomique entre les mains du clergé, lequel, vous l’avez oublié prenait ses ordre de nous, et non de vous. Vous avez tué le loup, mais vous n’avez pas pu vous débarrasser de l’’h… »
Fondation - Isaac Asimov
 

Sur une idée de Chiffonnette

 

  

  JEUDI CITATION

 

 

 

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