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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 08:11
MAISON-OU.jpgL'histoire en quelques mots : Le narrateur reçoit un jour un coup de fil de Sayaka, son ancienne petite amie du lycée. Intrigué par son ton pressant, il accepte son rendez vous. Elle lui  demande de l'accompagner dans une maison dont le père (décédé) de la jeune fille avait la clef. Après quelques réticences, il accepte de l'accompagner. Les deux jeunes gens arrivent à cette maison abandonnée et mènent l'enquête sur ce qui s'est passé il y a 25 ans dans cette maison. Ils trouvent un journal, des indices dans la maison et à force de déductions en apprennent très long sur l'enfance de Sayaka....
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Mes impressions : J'ai bien aimé dans cette enqête surtout le personnage du narrateur, qui est très sensible. Il aide Sayaka à comprendre ce qui s'est passé. Il a souvent une longueur d'avance sur elle et essaie de la protéger sans arrière pensée (il sait qu'elle est mariée et qu'il y a peu de chances pour qu'ils renouent tous les deux)
En apprenant le secret de l'enfance de Sayaka, il fait régulièrement le parallèle avec sa propre enfance, qui si elle ne fut pas très heureuse, diffère grandement de celle de Sayaka. Le personnage de Sayaka est plus dur. On comprend bien sa quête de mieux comprendre le passé pour pouvoir enfin vivre le présent. J'ai eu un peu de mal à me mettre cependant à sa place.
Ce livre traite aussi en filigrane du difficile sujet des enfants maltraités et de ce qui pousse un enfant maltraité à reproduire le même schéma plus tard avec ses propres enfants. (Sayaka maltraite sa fille de trois ans, Miharu).
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Un petit extrait de dialogue entre le narrateur et son amie où on comprend pourquoi elle a fait appel à lui (et non pas à son mari). Le narrateur, journaliste a écrit un article sur les causes de maltraitance des enfants :
- Dans cet article, il y a l’histoire de cette mère qui en pleine nuit a failli étrangler son bébé qui n’arrêtait pas de pleurer. J’ai sursauté en lisant cela. Je me suis vue à sa place. 
- Tu as déjà ressenti ça ? 
- Plusieurs fois. Miharu aussi pleurait beaucoup la nuit. Un soir par exemple, quand j’ai senti qu’elle n’allait pas tarder à pleurer, tu sais ce que j’ai fait ? J’ai pris une serviette qui était à portée de main pour l’enfoncer dans sa bouche. C’est bien la preuve que je suis folle, dit elle dans un rictus, au bord des larmes. C’est typique la maltraitance. En tout cas c’est ce qui est écrit.
- On ne peut pas se prononcer sur un seul fait, avançai-je avec prudence. 
Les maltraitance se divisaient en quatre grands groupes : la maltraitance physique, la négligence ou le refus de protéger, la maltraitance naturelle et la maltraitance psychologique. La violence, par exemple, ou tout ce qui pouvait blesse, c’étaient de la malveillance physique et, d’après ce que Sayaka venait de dire, son acte en faisait partie.
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En conclusion, il s'agit d'une enquête (bien ficelée) sur des faits remontant à un quart de siècle, enquête qui aidera les deux principaux personnages à repartir d'une autre façon dans leur vie.   
Ma première participation au challenge d'Adalana logo-c3a9crivains-japonais_1.jpg
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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 04:41

1203-ghostopolis.jpgCette BD (266 pages) met en scène comme le titre l’indique un pays où règnent les fantômes. Un jour le jeune Garth, une douzaine d’année, est projeté malencontreusement dans ce pays par un dénommé Franck Gallows,  un chasseur de fantôme qui ne respecte pas les procédures « Il faut TOUJOURS avoir le fantôme en face de soi avant de l’expédier à Ghostopolis ».

Le monde des fantômes est devenu une dictature et en guerre, les fantômes décident d’émigrer (d’où le  travail de Franck Gallows au quartier général de l’immigration surnaturelle.)

Le garçon, Garth, est charmant dans son attitude (à part peut être une fascination pour le vomi et autres excréments). Franck Gallows est également sympathique, bien que son personnage ait l’air un peu dépressif et dépassé par les évènements. Franck Gallows décide alors de monter une expédition avec son amie Claire pour sauver le jeune Garth. 

J’ai ri de nombreuses fois, en particulier, quand Garth trouve un nom à sa fidèle monture (que l’on voit sur la couverture), mais je n’en dis pas plus pour ne pas dévoiler toute l’histoire. 

Une BD qui m’attirait justement pour cette couverture ;-) Les mouvements d’un cheval au galop et autres attitudes sont très réalistes (enfin pour un cheval fantôme squelette) et si le cheval ne parle pas, il n’en est pas moins très expressif. 


Dans leurs aventures, Franck, son amie Claire (très très jolie) et  Garth rencontreront le papi de Garth, mais aussi des insectes sur des quads, l’infâme Maître Vaugner qui veut les capturer et qui sème la zizanie dans le royaume des morts, le roi des spectres venus du Sud, le Pharaon Momie,  le ROI SQUELETTE et autres zombies. 

 

Les dessins sont assez sombres, dynamiques et on se laisse vite prendre par l’histoire. Les couleurs sont présentes, parfois dans des verts un peu inquiétants. De temps en temps, on ne voit que des ombres blanches sur fonds noir. Cette alternance met du rythme dans la lecture.

GHOSTOPOLIS-3.jpg

 

Le moment où l’effroyable Vaugner se transforme en immeuble pour combattre Garth est époustouflant.

 

J’ai beaucoup aimé cette BD pour adolescents (mais pas que) où est évoqué l’amour, la jalousie, la haine et la guerre, la famille, le rapport au temps, à la maladie et à la mort. 

Une dernière photo de Ghostopolis ;-)

ghostopolis-2.jpg

 

Cette BD voyage : 

Elle a commencé son periple chez Hilde

, puis chez Mo

Elle ira ensuite chez Lystig avec son avis 

puis chez XL

puis chez Zazimuth

puis chez .......

 

Cette BD m'a été envoyée par Babelio dans le cadre Masse critique BD. Merci à Babelio

Cette lecture rentre parfaitement dans le cadre du challenge Lieux imaginaires d'Aymeline

logo-challenge-lieux-imaginaires

 

Et je m'en vais demander de ce pas à Liligalipette si elle l'accepte dans son challenge Totem dans la mesure où le "cheval squelette" tient un rôle important dans l'histoire ;-)

challenge-totem

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 00:54

CITE-VERRE.jpgTome 1 - Cité de verre 

 

Quinn, un détective privé, dont la femme et le petit garçon sont morts, reçoit un coup de fil qui ne lui est pas destiné. Il accepte de rencontrer Peter Stillman, un jeune homme perturbé. Celui-ci lui confie avoir été tenu reclu par son père pendant des années. Le père, ayant été condamné à de la prison pour ces mauvais traitement envers son fils, sort de prison. Peter Stillman fils confie à Quinn la mission de suivre Peter Stillman Père (celui-ci aurait juré vouloir assassiner son fils). Dans cette mission de filature de Peter Stillman Père,  Quinn y perdra son appartement, sa vie, sa raison. 
Le début de ce livre est époustouflant, extraordinaire, le monologue de Peter Stilman est passionnant (poétique) : 
Peter Stillman (fils) parle en ces termes à Quinn, le détective privé. 
Je suis surtout poète, maintenant. Chaque jour je reste dans ma chambre à écrire un nouveau poème. J’invente tous les mots moi-même, comme lorsque je vivais dans le noir. C’est comme ça que je commence à me souvenir, en faisant semblant d’être revenu dans le noir. Je suis le seul à savoir ce que ces mots signifient. Ils ne peuvent pas être traduits. Ces poèmes me rendront célèbre. J’ai tapé dans le mille. Ya, ya, ya. De beaux poèmes. Si beaux que le monde entier pleurera.
Plus tard, peut être, je ferai autre chose. Lorsque j’en aurai fini d’être poète. Un jour ou l’autre je serai à court de mots, voyez vous. Chacun n’a qu’un certain nombre de mots en lui. Et où serai je alors ? Je crois que je voudrais être pompier, ensuite. Et après cela docteur. La dernière chose que je serai c’est funambule. Quand je serai très vieux et que j’aurais enfin appris à marcher comme tout le monde. C’est alors que je danserai sur le fil et les gens en seront abasourdis. Même les petits enfants. C’est ce que j’aimerais. Danser sur un fil jusqu’à ce que je meure. 
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REVENANT-copie-1.jpgTome 2 – Les revenants
Les personnages ne sont pas les mêmes que dans le premier tome, même si on retrouve un personnage de détective privé. On sait juste que Blanc a engagé Bleu pour surveiller Noir.
Ce roman interpelle sur une interrogation sur l’identité : les trois personnages n’ont pas de véritable nom : qui est qui ? qui surveille qui ? un jeu de miroir où on se perd ! Cette fois on suit plus particulièrement Bleu qui perd peu à peu pied : 
Le vrai problème revient à identifier la nature dudit problème. Et d’abord qui le menace le plus, Blanc ou Noir ? Blanc a tenu sa part du contrat : les chèques sont arrivés à l’heure toutes les semaines, et se retourner contre lui maintenant – Bleu le sait bien – serait mordre la main qui le nourrit. C’est bien pourtant Blanc qui a lancé ce cas, jetant Bleu dans une pièce vide, en quelque sorte, puis éteignant la lumière et verrouillant la porte. Depuis Bleu tâtonne dans l’obscurité, cherchant à l’aveuglette l’interrupteur et il se trouve prisonnier de l’affaire. Tout cela est bel et bon, mais pourquoi Blanc ferait il une chose pareille ? Lorsque Bleu se heurte à cette question il ne peut plus penser. Son cerveau s’arrête de fonctionner, il n’est pas capable d’aller plus loin. 
Prenons Noir, alors. Jusqu’à présent il constituait toute l’affaire, c’était la cause apparente de tous les ennuis de Bleu. Mais si Blanc cherche en réalité à atteindre Bleu – et pas Noir-, alors il se peut que Noir n’ait rien à voir dans tout ça, qu’il ne soit rien de plus qu’un figurant innocent. Dans ce cas, c’est Noir qui occupe la position que Bleu a toujours cru être la sienne propre et Bleu prend le rôle de Noir. C’est une éventualité qui se tient. Par ailleurs, il se peut aussi que Noir soit de mèche avec Blanc et qu’ensemble ils aient conspiré pour régler son compte à Bleu
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CHAMBRE-DEROBEE.jpgTome 3  – La chambre dérobée 
Le narrateur, un jeune homme, journaliste désargenté,  raconte son enfance avec Fanshawe. Il est contacté par Sophie, la femme de Fanshawe. Celui-ci a disparu quelques semaines avant la naissance de son fils, Ben,  et a chargé sa femme de contacter le narrteur pour faire paraître son œuvre. 
Le narrateur parviendra à faire éditer l’œuvre de son ami, se marie avec sa veuve, adopte l’enfant.  Il accepte de rédiger la biographie de Fanshawe. Et sa raison vacille : il n’a dit à personne qu’il avait eu des nouvelles de Fanshawe (et que donc celui-ci n’est pas mort) : il part à sa recherche en Europe et plus particulièrement à Paris 
Curieusement les choses m’ont paru plus grandes à Paris. Le ciel était plus présent qu’à New York et ses caprices plus fragiles. Il m’attirait, et le premier jour, ou les deux premiers jours, je suis resté dans ma chambre d’hôtel à examiner les nuages en attendant qu’il se produise quelque chose. C’étaient là des nuages du nord, les nuages de rêve toujours changeants qui s’amoncellent en immenses montagnes grises, qui déversent de courtes ondées, se dissipent, se regroupent à nouveau, roulent devant le soleil, réfractent la lumière selon des modes toujours différents. Le ciel à Paris a ses propres lois qui opèrent indépendamment de la ville en dessous. Autant les immeubles semblent solides, ancrés dans la terre, indestructibles, autant le ciel est vaste et amorphe, soumis à un bouleversement constant. Pendant la première semaine j’ai eu l’impression d’avoir été placé les pieds en l’air, la tête en bas. C’était une ville de l’ancien monde et elle n’avait rien à voir avec New York où les ciels sont lents et les rues chaotiques, où les nuages sont fades et les immeubles agressifs. J’étais déplacé, ce qui me rendait soudain peu sûr de moi. Je sentais ma maîtrise faiblir et au moins une fois par heure je devais me rappeler pourquoi je me trouvais là. 
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En conclusion, trois tomes sans réel lien entre eux si ce n’est  les trois détectives privés.  Peter Stillman et Quinn apparaissent également très rapidement dans le troisième tome. Le lecteur se perd dans l’histoire, voit il réellement la vérité, y a-t-il une vérité ? qui est qui ?  
Quand je dis le lecteur se perd, ce n’est pas du tout péjoratif, l’auteur  balade le lecteur dans le bon sens du terme, l’emmène d’hypothèse en hypothèse : pas de réelle réponse d’ailleurs à la fin. Une quête sur l'identité : qui sommes nous, jusqu'où sommes nous prêts à aller ?
Un livre difficile à raconter, mais qui mérite amplement sa place dans les romans cultes tellement les questions sont innombrables, bien posées et éveillent de nombreux échos et de réflexions chez le lecteur.  

Ma troisième participation au challenge de  Métaphore sur les Romans Cultes ;-) 

tour-quebec-septembre-frissons-octobre-plein--L-J BS1L

 


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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 00:00

plumedesmotsunehistoire3

Les liens vers les autres participants sont chez  Olivia  

 

Le soir, à la nuit tombée, le Jardin des Tarots s'éveille. Vers midi,  au mois de juillet la chaleur est écrasante en Toscane. Les sculptures attendent impassibles  devant les visiteurs. Leurs mosaïques chatoient sous le soleil, enchantent les enfants et leurs parents.  Mais le soir... Une à une, les 22 figures s'animent. L'ordre n'est pas immuable. Je ne pourrai  vous  décrire cet éveil avec précision car je ne suis transportée dans ce jardin fantastique qu'en cas de fièvre  (certaines mauvaises langues diraient une fièvre de cheval et tutti quanti mais je ne les écoute pas).  Parfois la Grande Prêtresse commence la parade, ouvrant grand sa bouche fantastique. Le Soleil étend ses ailes : chaque soir,  il a  rendez vous avec la Lune,   mais pauvre de lui, celle ci le snobe et rentre dans ses quartiers. Alors, le Soleil  secoue sa crête-tartelette et s'amuse avec le Chariot. Tout petit déjà, celui ci  a toujours envie de  jouer à la trottinette. Avec ses quatre roues, et le Soleil comme capitaine  il se prend pour Enzo Buzatti ou Alain Proust et ensemble ils accomplissent des exploits. Ils dévalent à toute allure les allées du jardin, sur les chapeaux de roues, égratignant au passage les statues qui ne se poussent pas assez vite. Souvent, leur périple se finit au milieu de Bassin de la Roue de la Fortune.
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Les gens du coin savent bien que les hauts murs de ce jardin n'ont pas été érigés pour que les visiteurs ne voient pas la campagne environnante. Non , non, ces hauts murs, permettent aux 22 arcanes du Tarot de s'ébattre en toute liberté, la nuit,  loin du regard des curieux.
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Les sculptures, choses inanimées le jour et dansantes la nuit, s'esclaffent, se congratulent : à voix basse, ils évoquent leur Catherinette (*) et son Jeannot (**). Géantes, ces statues en béton armé se déplacent lentement - en dehors de cette tête brûlée de Soleil et de son acolyte le Charriot- car elles ne voulent pas froisser leurs armatures métalliques.
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Ce soir, Adam et Eve, lassés de leur pique nique,  en profitent pour taper le carton. Ils crient belote et rebelote  avec leurs compères le Dragon et l'Ermite.
Si les soirées ne sont jamais les mêmes au Jardin des Tarots, par contre, le clou du spectacle est immuable . Il arrive quand l'ombre de la Lune descend derrière l'église.  La Mort, à cheval sur son hongre(***) bleu chante avec le Diable . De sa voie chaloupée, à rendre jalouse la mer étale, la Mort entonne une mélopée tragique. Elle chante la fin de la nuit et le nouveau jour qui commence.  Parfois, elle descend de son coursier  et danse la farandole avec son ami trompettiste.  Elle murmure  que c'est elle la trompette de la Mort, et que sans elle le Diable ne serait qu'un pitre.
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Puis dans un silence impressionnant, Le Magicien lève sa main, pleine de miroirs et respectueusement chaque statue retourne à sa place attitrée, espérant que le lendemain soir apportera son lot de surprises et d'émerveillements.  
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Catherinette (*) = Nikki  de Saint Phalle de son vrai nom Catherine  Marie-Agnès Fal de Saint Phalle 
Jeannot (**) Jean Tinguely : sculpteur et compagnon de Nikki de Saint Phalle
(***) hongre = cheval châtré 
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Le site officiel du Jardin des Tarots est ici 
  
Les mots collectés par Olivia
église – attendre – châtrer – midi – pauvre – chose – toujours – diable – alors – envie – décrire – accomplir – étal
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La consigne des Impromptus littéraires
Vous avez fort heureusement retrouvé le T disparu et vous en aurez besoin puisque - coïncidence ou sorcellerie - votre prochain texte en prose ou en vers devra obligatoirement comporter les mots catherinette, tartelette, trompettiste, tutti-quanti et trottinette.
jardin_tarots4-NIKKI-DE-SAINT-PHALLE.jpg
La mort - Nikki de Saint Phalle
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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 06:07

Mamoune

 

Est-ce le paysage vallonné ou le brouillard du petit matin qui guide mes pensées sur des chemins mélancoliques ? Je me souviens de ma mère, partant accoucher des femmes. Elle glissait sous sa pèlerine quelques chandelles, quand elle savait que la famille accueillant ce nouvel être était pauvre, se couchait avec le soleil pour ne pas avoir à s’éclairer. Je me souviens de mon grand père, de sa charrette et de la mort de son unique cheval dont la perte avait plongé la famille dans un isolement difficile à cacher pour la petite fille que j’étais alors…. Les épisodes de ma vie se sont succédés ainsi tout au long de la route sans que je puisse les arrêter. Maintenant ils repassent inlassablement dans mon esprit.

 

 

Sur une idée de Chiffonnette

 

  

  JEUDI CITATION

 

 

 

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 12:00

Cette photo est ma  participation à ce groupe sur facebook 

Le principe : Une fois par mois, le 15 à 12h00, chacun publie une photo sur un thème donné un mois à l'avance

 

Ce mois ci, le thème est Degré sur une proposition de Frédéric

 

 photo-mois 5141 modifié-1

Du rhum de Martinique (45 Degrés d'alcool tout de même)

J'aime sa couleur ambrée 

 

les autres participants : 

        ORDRE ALEATOIRE

 

RenepaulhenryMisscaroneFilamotsLaFamilleD magda627MistinguettAkaieric,LyonelkSephiraphDelphineFGizehAnitaAlexanneAngéliqueSkipiKrn,ChampagneTambour MajorClaraNarayanLoStephane08BatilouIsabelle et Gilles,Dame SkarletteMelting PotCessna, oui !DjoulLaurianeNanaLes petits supplices !,DorydeeLa NantaiseAnneCarnets d’imagesDavid et MélanieBestofavaCathyAlban,LavandineLaureCaraJean WilmotteAgrippineAnne Laure TNickyChristeav,MaïderNataruGiselle 43KyokoMamysorenVivianeOlivierOriCélianoLisa doré,VioletteEl PadawanCaterineAlice WonderlandNikit@GuillaumeLaurent Nicolas,SupalisaJosianeMarionLhiseMaïeva VoyageLes voyages de LucyHibiscus,LouisianneCarole In AustraliaTitemscarolles-and-co The MouseUne niçoise,CherrybeeCekolineLaGodicheEmmaMarmotteIsaquarelNora100driiineE,VanillaKarrijiniPat QuébecKobPilisiXoliv’AnnickGilsoubMgie les bons tuyaux,Cindy ChouAlexinparisDr. CaSoSophie RififiFrançois le NiçoisA’ichaBlogoth67,FrédéricLes bijoux de SandraThalieSinuaisonsUn jour une rencontreLeviacarmina,ZazaLisaDeParisGalinetteVirginieA&GFanfan RaccoonEloclemenceLes voyages de Seth et LiseLa MessineCook9addictCaroFloCalamoniqueLa Fille de l’AirArwen,La FlaneuseJ’adore j’adhèreLucile et RodNDreamteamXavier MohrNathalie,TestinauteCocoLa PariginaValentineCynthiaCaprices de fillesSolveigHappy UsLe Mag à lireAvaCricriyom from ParisCéline in ParisLa PapoteCocosophieShandara,EurydiceZapoChris et NanouJuriste-in-the-city Sébastien.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 06:13
MIROIROMBRES.jpgParis 1891. Louis Denfert, le héros de ce roman policier,  est journaliste à Paris. Il apprend qu’une jeune gouvernante anglaise, Mathilda Courray, a été assassinée dans le train de nuit Paris – Marseille. Son rédacteur en chef l’envoie enquêter à Dijon. Sur place, une piste le mène à partir pour Londres où il enquête sur un chercheur, porté disparu,  Ce chercheur était sur le point de commercialiser son invention,  une machine fabuleuse, ancêtre du cinématographe. En chemin, il s'associe avec un ancien militaire Emile.
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J’ai bien aimé ce livre , plus pour l’ambiance et le fourmillement d’anecdotes historiques que pour l’enquête policière en elle-même, somme toute assez classique. Le personnage de Louis Denfert  est dynamique, pas un temps de répit dans cette enquête menée tambour battant.
Ce livre resitue bien l’époque, avec des personnages connus que l’on croise plus ou moins rapidement Degas, Emile Zola, Octave Mirbeau, Charles Chaplin à 5 ans   ... et même Jack L'éventreur en filigrane. 
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Comme souvent, je n'avais pas trouvé le coupable avant la fin.
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J'ai également bien aimé le décalage avec les policiers actuels où l'autopsie de la victime peut être très détaillée (type les experts ou Patricia Cornwell). De plus, le fait qu'une bonne partie du roman se passe à Londres est très dépaysant (et les jeux de mots que les deux  français Louis et Emile,  ne comprennent pas sont bien expliqués au lecteur). 
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En conclusion : une bonne lecture pour mes vacances d'hiver, au coin du feu.  
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Un petit extrait : 
- Nous avons cablé à Leeds pour avoir plus de renseignements sur cette Mathilda Courray. On attend la réponse , soupira Lochais en agitant sa fourchette. 
- Téléphoner aurait fait gagner du temps. 
- Le téléphone entre Paris et Londres ne fonctionne que depuis mars dernier et nous ne sommes pas à Paris. Nous venons tout juste d étrenner notre réseau téléphonique municipal, nous sommes loin d’être reliés à l’Angleterre !
Louis pesta en silence contre la lenteur du progrès. C’était rageant de savoir que tout était possible, mais que ça prenait tant de temps ! 
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Et un autre sur le progrès vu par  Louis : 
L'automotrice Rowan était repérable de loin à son panache de vapeur qui avait le désagrément de se condenser sur les passants, et Louis regretta une fois de plus que la France reste fidèle à la traction hippomobile ou mécanique au lieu de développer le tramway électrique. En Amérique, le système à prise de courant par perche et fil aérien connaissait un essor fulgurant sous l'impulsion des grandes compagnies telles que Westinghouse, Edison ou Thomson-Houston. Il était rageant pour un jeune homme de voir son pays à la traîne du progrès. 
Heureusement, on était en peloton de tête pour le vélocipède : la France affichait de superbes champions.   

 

 

Ma quatrième  participation au challenge de Calypso : Un mot des titres

Le mot était "Ombres"

 UN-MOT-DES-TITRES.jpg

 

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 12:18

 Chaque jour à l’aube, je prends un café. Après ce café, j’allume mon micro, chaque jour, depuis des années. Aujourd’hui, hallucinée, j’ai remarqué un phénomène bizarre, curieux, voire même anxiogène. Mon clavier affiche A Z E R Y. oui vous avez bien lu, il y a un vide. Un symbole manque à la cinquième place. Effarée, j’ai passé un coup de fil à mes amis les plus proches ! Idem pour eux aussi : une vraie épidémie. Sur chaque clavier de chaque personne appelée, un immense vide après le R. Ou un vide incommensurable précède le Y, comme vous voulez. Comme je ne suis pas bornée, j’ai décidé (mes amis aussi) de vivre sans ce minuscule symbole. Il y a encore 25 symboles, un de plus, un de moins …..
De plus, me dis je, la langue française a des richesses insoupçonnées : il y a des moyens de passer au delà de ce ridicule symbole. Prenez par exemple les synonymes : un synonyme a des ressources inépuisables, je découvrirai bien un synonyme pour chaque vocable ou morceau de phrase qui me pose souci. J’imaginerai une grammaire, où le son sera primordial. D’abord, plus d’accords aux verbes conjugués : ce symbole disparu, si riquiqui mais si considérable, empêche d’écrire une phrase au pluriel. Je vois déjà se peindre la joie des écoliers libérés du fameux pluriel des verbes. Plus de pluriel pour les verbes : le bonheur !
De même, je remplacerai ce ridicule signe chaque fois que l’on prononce se (ou ce). Il me semble même me souvenir qu’un jour un écrivain célèbre a réussi à écrire un roman compréhensible sans E : je relève le défi, je commence mon roman aujourd’hui, il s’appellera « La disparission. »

 

La consigne de la semaine des Impromptus Littéraires

 

Le premier thème retenu que nous aurons à traiter cette semaine est celui de Iceman :

"Je ne prends jamais de T"...
Mais vous aurez besoin d'un bon café afin de composer un texte de votre choix sans cette fameuse lettre T.
Attention, tout cela doit avoir un sens, comporter plus de 10 phrases ou vers avant de déguster une bonne tisane et d'aller au lit, pas plus tard que dimanche 13 janvier à minuit

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 00:00

plumedesmotsunehistoire3

Les liens vers les autres participants sont chez  Olivia  


Après quelques excès en fin et début d'année, je me sentais hier un peu vide de toute idée, pour mon texte hebdomadaire chez Olivia. Ce mercredi, j'ai donc mis une musique d'ambiance, et j'ai (un peu)  pioché dans la boîte de smarties qui traînait sur la table du salon, attendant l'illumination de ma muse. Celle ci, m'apparut dans un nuage de fumée et me souffla alors : Tu devrais organiser un méga challenge !
Je lui répondis abruptement : "un challenge ? mais dans la joyeuse bande d'Olivia, tout le monde n'est pas plongé dans les bouquins ! J'en connais certains qui vont se sauver en courant à la moitié du billet, cela ne va pas passionner les foules".
- Mais un challenge, ce n'est pas forcément de la lecture, m'a répondu la jument. (car oui pour ceux qui ne suivent pas, ma muse est verte et c'est une jument)
- Ben oui, organise un challenge artistique ! m'a t elle dit, ils sont bons les Smarties verts? passant comme à son habitude du coq à l'âne.
- Artistiquoi ? ai je dit en reprenant un autre smarties (un bleu, j'aime les faire durer, ceux là,  en les gardant sous la langue)
- Ben oui, tu organises un concours artistique : expression libre, poème, dessin, chanson !
- Sur quel thème ? j'ai pas d'idées, ai je murmuré en prenant un smarties rouge. Il me fit tout d'un coup circuler le sang plus vite : normal pour un smarties rouge, me direz vous !
- Sur le thème de la jument verte, c'est à dire MOI, la plus belle, la plus forte, la plus modeste ! a dit ma muse 
- Et qu'est ce que l'on peut inventer sur un thème aussi bizarre ? pensai je à haute voix, en croquant un smarties orange. 
- Et bien peinture, décopatch, pâtes à modeler, mosaïque, marionnettes fabriquées avec de vieux journaux ! Tiens j'ai une superbe idée de conte   : raconter la véritable histoire de la conspiration entre la jument verte et le Poney Rouge pour détrôner le cheval blanc d'Henri IV et faire accéder l'étalon noir au pouvoir.
- J'ai alors farfouillé dans la chambre pour mettre la main sur mes dernières feuilles de décopatch qu'il me restait et j'ai laissé ma fibre artistique battre la mesure et la campagne.
Après ce dialogue constructif avec ma muse,  mon mari est rentré, il m'a touvé les doigts dans le pot de colle et a dit : "tu as pris mes comprimés pour soigner mon hippotension ? , en essayant de m'arracher ma boîte de smarties. Mais je ne me suis pas laissée faire (suis plus souple que lui) et je ne lui ai pas rendu :  il ne sait pas qu'il y a une muse à l'intérieur de sa boîte. Bon, pour ceux qui passent par ici et par hasard, ils peuvent m'envoyer leurs dessins, poèmes, chansons en tout genre . Vous connaissez le thème !
jument-decopatch.jpg
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 Les mots collectés par  Olivia
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fort - comprimé (médicament) - durer - conspiration - soigner - circuler - après - souple - certain(s) - autre - mesure - penser - vieux
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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 10:14
cavalier.jpgL'action  se passe en Afghanistan. Un Bouzkachi est organisé à Kaboul (un Bouzkachi est un "jeu" (très violent) à cheval où chaque cavalier doit s'emparer de la dépouille d'un bouc, la traîner sur une certaine distance entre deux poteaux et la ramener au poteau de départ. Tous les coups sont permis : taper, frapper, désarçonner l'adversaire, ruses diverses....)  
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Ce livre raconte cette épopée, tout d'abord les préparatifs du  Bouzkachi en lui même, son déroulement mais surtout ce qui suit cette épreuve à Kaboul.
Toursène,  une soixantaine d'année, est  intendant des écuries. Il ne peut quasiment plus monter à cheval tellement il a eu de fractures. Se lever le matin et s'habiller est une torture, mais stoïque, il n'en laisse rien paraître. Il est chargé de nommer l'équipe - cavaliers (aussi appelés Tchopendoz)  et montures - qui va aller représenter sa région, Maïmana,  au Bouzkachi à Kaboul. Il confie Jehol, un splendide étalon à son fils Ouroz (une quarantaine d'années)
Gravement blessé lors du Bouzkachi, Ouroz est transporté à l'hôpital de Kaboul. Soigné par une européenne, il se sent humilié par les soins de celle-ci et décide de rentrer chez lui par une route peu fréquentée dans les montagnes (pour échapper à d'éventuelles poursuites)
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Mokkhi le saïs (palefrenier)  de Ouroz l'aide au début dans cette entreprise insensée : des centaines de kilomètres à faire avec un homme ayant une fracture ouverte à la jambe et qui a du mal à se tenir sur le cheval. Ouroz est un personnage, très complexe, très fier et orgueilleux, plein de contradictions. Il manipule les gens, crée un plan (que le lecteur ne connaît pas, je ne suis même pas sûre d'avoir bien compris le plan en question)
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Le lecteur suit les réflexions de l'orgueilleux Ouroz, de son non moins orgueilleux père, du gentil Mokkhi qui devient de moins en moins gentil au fur et à mesure des provocations d'Ouroz qui semble devenir fou. Lors de ce périple, les deux hommes rencontrent une jeune nomade, Zéré, qui rêve de s'approprier le cheval d'Ouroz ainsi que  sa fortune.   
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Guardi Guedji, appelé aussi  "l'aïeul de tout le monde" intervient également en début, milieu et fin du livre. Il incarne la sagesse, explique certaines coutumes, aide les personnes à voir clair dans leurs motivations. 
Ce livre est époustouflant tant par la complexité des personnages que par l'action en elle même. Les rapports père-fils, sont abordés de façon intéressante : Toursène envie son fils, l'aime, le déteste, l'admire. Ouroz déteste son père pour son emprise sur sa vie, son indifférence, la répudiation de sa mère devenue stérile.
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Les rapports à l'argent sont également finement analysés (Ouroz  dilapide son argent, la petite Zéré est prête à tout pour sortir de sa misère). Enfin l'amour est présent, celui pur de Mokkhi pour Zéré et intéressée de sa part à elle.
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Un coup de coeur pour ce livre où les espaces sont tour à tour immenses (la steppe) et exigus (la traversée finale entre deux montagnes), les personnages complexes (pas de bons ou de mauvais, juste des êtres humains dépassés par leurs passions)
Jehol le cheval fou est également très présent : il comprend la situation, défend son maître contre les tentatives d'assassinats.
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Un extrait sur La façon dont Toursène (le père) voit Jehol, le cheval : 
Non, pensait le vieux Tchopendoz, jamais plus on ne verrait un cheval comme celui là. Parce que jamais plus il n'y aurait un Toursène pour en faire un autre. Pour choisir le mélange des sangs. Surveiller la nourriture du poulain pendant les trois premières années où il connaissait une liberté complète. Le seller, le brider, le monter pendant trois années ensuite. Et puis, encore pendant trois ans, pour le former, pas à pas, exercice par exercice, muscle par muscle, aux fatigues, aux acrobaties terribles. 
Il fallait en vérité, à tous les coursiers de Bouzkachi, les qualités les plus rares et les plus contraires : la fougue et la patience, la vitesse du vent et l'entêtement d'une bête de bât, la bravoure du lion et l'art d'un chien savant. Pourtant, aucune de ces montures étonnantes ne se pouvait mesurer à l'étalon dont le souffle chaud caressait les joues parcheminées de Toursène.

Un extrait du Bouzkachi 
Les deux Tchopendoz couraient à leur rencontre afin de saisir, d'accrocher Ouroz et sa monture. Ils atteignirent leu proie ensemble avec un hululement de victoire. Juste à ce moment Jehol se dressa tout droit sur ses sabots arrière, tourna sa tête hennissante vers l'ennemi de gauche et lui broya la main entre ses dents, tandis qu'Ouroz comme détaché de l'étalon, levé sur ses étriers, frappait du manche de sa cravache l'autre tchopendoz en pleine poitrine et le désarçonnait. 

Un  extrait sur un souvenir d'enfance d'Ouroz 
Des genoux et des rênes, Ouroz avertit Jehol de mettre fin à ses jeux. L'étalon obéit de mauvais gré. Sa démarche se fit dure et rétive. 
"Va, va, lui dit en pensée Ouroz. Je ne suis pas un vieillard qu'amollissent tes charmes."
Une souffrance étrange lui vint en cet instant. Ce n'était pas vrai. L'âge n'était pour rien dans le comportement de Toursène. Il y avait toujours eu un Jehol pour son père. Et le cheval, toujours avait occupé le premier rang. 
Quand Ouroz dans son enfance avait une maladie, Toursène le laissait aux soins des femmes. Quand c’était le poulain, il ne le quittait point, partageait sa litière. Une image tout à coup se leva dans la mémoire d'Ouroz. L'écurie.... la pénombre.... Et là, Toursène qui jamais ne l'embrassait, lui, son garçon, Toursène portait contre sa poitrine formidable, comme une sorte de jouet vivant, un tout petit, tout petit cheval, tout nu, tout humide, qu'il ranimait et berçait.    
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Dernier extrait : Ouroz une fois rentré chez lui, mutilé, s'interroge sur son avenir :
"Qu'a-t-il besoin de courir l'homme pour lequel il n'est point de retour ? "
Pas de retour, cela de toute manière était sûr. Et le but? La frontière russe était proche. Ensuite - Tachkent, Samarcande ? Il y avait aussi, du côté de l'Iran, ces déserts impitoyables, inconnus. Il pouvait s'y enfoncer, s'y perdre....Et aussi l'horizon où le soleil se lève. Après la province de Mazar, après le Kataghan, après le Badakchan, au bout de la terre afghane, il y  avait le Qual. En Panja, le couloir du mystère, si haut, si haut qu'il touchait au Toit du Monde.... On y voyageait sur des buffles à fourrure blanche .... L'homme des neiges y habitait....Ainsi rêvant, Ouroz sortit du domaine. Alors, pensées, projets ou songes - rien n'eut plus de sens pour lui. 
Rien que la steppe. Devant lui. A lui. A lui, né une deuxième fois pour elle. Net dans ses riches vêtements, fort et souple sur sa selle. Et libre comme personne sur terre n'avait pu et ne pouvait l'être. Il serrait entre ses cuisses l'étalon qui, en beauté, en vigueur, n'avait point son pareil. Et comme lui, fils des steppes, dévoré par l'instinct de fondre sur ce frémissant espace. Par sa peau, ses os, ses nerfs, tout son sang, Ouroz, dans son désir, était avec Jehol une seule créature.   
  

 

 

 

LittFrancophone
Ma première participation au challenge Lecture francophone d'ailleurs de Denis du blog "Au bonheur de lire" 
lecture rentrant dans la dernière catégorie 4/ Ecrivains qui ont choisi de s'exprimer en français (et qui ne viennent pas de ces pays)
Joseph Kessel est né en Argentine en 1898, a vécu avec ses parents dans l’Oural, berceau de sa mère de 1905 à 1908, avant de venir s’installer en France.(source Wikipedia)
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et ma troisième lecture dans le cadre du challenge Totem de  Liligalipette pour Jehol, le cheval, un personnage à part entière 
challenge-totem 
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