20 avril 2013
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Quatrième de couv :
Bakiavélite, le narrateur du premier roman de Patience Steinbock est un téléphone, mais pas n'importe quel téléphone.
Notre héros trône dans la salle du conseil de Monsieur le Diable, à l'est de Pandémonium.
Ce téléphone est bien entendu au top de la technologie, répondeur enregistreur, sans fil, reconnaissance des voix et tutti-quanti. Ce livre liste les requêtes passées au Diable, ses réponses, ses conseils aux belles- mères jalouses, aux enfants pas si innocents. Les dialogues du diable, avec les chevaliers de l'apocalypse, sur fond de galops fougueux, sont tour à tour des moments de frustrations, d'impatience et d'intenses jubilations. Les espoirs du diable par rapport à ses plans nous sont racontés par le menu.
Notre téléphone vit consciencieusement sa vie de téléphone, neutre et stoïque, jusqu'au jour où il tombe amoureux de la douce voix du répondeur de Dieu (car le répondeur de Dieu est une voix de femme). Il découvre alors avec espoir et stupeur des émotions qu'il ne soupçonnait pas. Notre héros sent qu'il est l'heure de prendre un nouveau départ, de revendiquer sa liberté, de dépasser ses forfaits et limites. Les deux complices vont trafiquer les conversations, mettre leur grain de sel, de miel et de fiel.... .ET CHANGER LE COURS DU MONDE.
QUELQUES AVIS
Un roman où le désir de vivre se mélange à l'angoisse de mourir. Une gifle que nous assène Patience Steinbock !
Une gigantesque fresque qui ne vous laissera pas une minute de répit.
The Phone-house
Vous verrez votre téléphone d'un autre oeil à partir de maintenant.
Orange - opérateur téléphonique
Un livre sacrilège qu'il ne faut absolument pas lire
L'écho des écuries - y'a même pas un vrai cheval, juste de bruits de galop.
Les mots collectés par Asphodèle