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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 00:30

plumedesmotsunehistoire3

Les liens vers les autres participants sont chez  Olivia

 

Luigi et les summerriens

 

 

La semaine dernière, j’habitais dans la banlieue troglodyte de Kago, depuis tout a changé.

 

J’ai quinze ans, mais j’en parais trois de plus. D’ailleurs mes faux papiers le prouvent. Ou plutôt les papiers que j’ai volé sur un cadavre. Il s’appelait Luigi !  Depuis je m’efforce d’oublier mon vrai nom : je suis devenu Luigi, je respire comme Luigi, je me retourne quand j’entend ce nom dans la rue. Heureusement que je n’ai pas les traits asiatiques de ma mère, sinon les papiers de Luigi ne me seraient d’aucun secours. Non, de ma mère, j’ai les cheveux noirs et raides, un point c’est tout. Pour le reste je suis le portrait craché de mon père, des yeux ronds, noirs, un menton volontaire, la peau légèrement basanée : Luigi me va comme un gant. Il faut dire qu’avant je m’appelais Mattéo, et aussi Hugo, et Andréa, j’ai perdu le compte.

 

Avant. Avant : il y a un siècle. Enfin non il y a juste 6 ans.

 

Mais, je commence ma courte histoire par la fin et je sens que je vous égare. Je vais essayer de tout noter dans ce petit carnet dans l’ordre (pour me souvenir et aussi  pour qu’on se souvienne de moi)

Voici le début de mon aventure, telle que je me la rappelle, car c’était il y a six ans maintenant et j’étais trop petit pour bien comprendre ces histoires d’adultes.

Quand les  summerriens ont remporté les élections, mes parents n’ont pas compris tout de suite ce qui allait arriver : ils se voulaient rassurants (les summériens en démagogues avertis et mes parents en toute bonne foi). Même les souvenirs de mes parents s’estompent. Déjà plusieurs années que je ne les aie pas vus ! Je me rappelle bien leurs toutes premières paroles après les élections et les manchettes dans les journaux « La surpopulation est telle, que la terre ne peut plus nourrir tous ses habitants, on ne peut plus rester comme des grenouilles dans l’eau froide alors que celle ci commence à chauffer, nous allons mourir de faim, mieux vaut réagir. Les summériens ont un  projet : votons pour eux ! Tout est mieux plutôt que l’immobilisme et le nombrilisme.»

 

«  Les summerriens, avec deux M, se sont baptisés ainsi en hommage aux sumériens, un civilisation née dans le sud de l’Irak, une civilisation qui a constitué la première civilisation réellement centrée autour des villes. » dixit les dernières paroles de mon père.

Summer, été en anglais. Leurs slogans étaient clairs : convoquer l’été à perpétuité, plus jamais d’hiver. Ainsi pas d’hiver, pas de mauvaises récoltes, plus de faim dans le monde, une manne permanente de nourriture délicieuse. « Simpliste mais efficace » disaient mes parents avant qu’ils ne disparaissent en me laissant ma sœur et moi.

 

Lundi, une nouvelle est arrivée dans la bande, elle est mineure comme nous tous et sa chevelure rousse ne lui permettra jamais de trouver des faux papiers : trop reconnaissable.

Tout a basculé le lendemain,  mardi dernier donc, même si j’ai l’impression qu’une année s’est écoulée depuis. La journée avait  été correcte. Avec la bande, nous avions réussi à attraper deux lapins, un serpent à sonnette et avec les pommes de terres déterrées par Les Petits, c’était presque bombance. 

 

Un peu après ses élections,  nous avons compris la stratégie des summerriens. Pas de miracle : pour avoir l’été toute l’année avec alternance de journées chaudes et nuits pluvieuses, mais pas trop; ceux-ci avaient joué aux apprentis sorciers ou pactisé avec le diable, au choix.

 

Le Grand Cumulus, leur gourou que nul n’a jamais vu, faisait la pluie et le beau temps, il préservait les récoltes, il nourrissait la planète mais à quel prix. Ses exigences étaient que les jeunes de dix ans à dix huit ans, garçons et filles sans distinction,  lui soient amenés à la forteresse de La Montagne.

 

Elle s’appelle Morgane, la rouquine, elle n’a pas dit un mot depuis qu’elle est arrivée. Elle a juste souri à ma sœur, d’un air las. Enfin Morgane….C’est ce qui est écrit sur son pendentif en forme de plume…. je me demande quel est son vrai prénom.

 

Mes parents avaient refusé notre départ la veille des dix ans de ma sœur ; ils étaient allés plaider notre cause auprès du Grand Cumulus et n’étaient pas revenus. Ne les voyant pas le soir tombé, ma sœur, mon aînée d’un an avait suivi les directives de nos parents et  fait notre baluchon. Nous nous étions réfugiés chez notre tante, dans la banlieue de Troglotopia. Des maisonnettes creusées dans la falaise : une pièce à vivre, quelques couchettes superposées, de rares meubles sculptés dans la roche. Des appartements, creusés avec les moyens du bord par les exclus, à l’orée de la grande ville, de ses gratte-ciels, de ses boulevards tirés au cordeau.

 

Les deux premières années s’écoulèrent sans problème. Notre petite taille nous avantageait : personne ne pouvait voir que nous avions dix ans révolus, tous les deux.

Les quatre années suivantes furent éprouvantes : nous ne pouvions pas sortir, comme tous les enfants paraissant entre dix et dix huit ans. Se faire prendre par une patrouille de summerriens et c’était la Forteresse de la Montagne assurée. Ma tante nous cacha, nous et plein d’autres orphelins - tiens j’ai écrit orphelins alors que je ne sais même pas si mes parents sont morts - jusqu’au mois dernier, où elle ne rentra pas, un soir, elle non plus.

 

Jusqu’à lundi, nous étions une quinzaine dans notre bande d’enfants des rues : les Grands (les quinze – dix huit ans) qui ont tous des faux papiers et qui gèrent le quotidien des autres. Les Grands ont l’air assez  âgés et peuvent sortir de Troglotopia chercher dans les grands boulevards ce que nous ne trouvons pas ici : quelques couvertures, des tentes pour servir d’auvent devant l’entrée de nos cagibis, des ustensiles divers, des vêtements,  du papier, des crayons, des livres jaunissant ….

Les Moyens, les plus vulnérables, restent dans les grottes, s’ennuient, cherchent des occupations diverses en attendant de grandir. Pas moyen pour eux de dire qu’ils ont dix huit ans, et pas moyen de dire non plus qu’ils ont moins de dix ans.

Les Petits, eux, ne se rendent pas compte de ce qui se passe : hier encore ils étaient avec leurs parents, choyés, bien nourris. Et aujourd’hui ils sont là, désorientés comme des poussins. A leur arrivée, ma sœur les prend sous son aile et leur explique que leurs parents ont fait le bon choix. Ils sont mieux ici que dans la forteresse : l’abandon de leur parents est un acte d’amour. Dur de les convaincre !

Ma sœur les écoute, panse leurs cloques et bobos, sert de confidente, les cajolent.

Dans les yeux de Morgane, il y a comme des lacs de montagne, parfois verts, parfois bleus selon l’éclat du soleil. Je plonge dedans, et ressort comme grisé de nature. Tout est arrivé à cause de Morgane, ou grâce à elle.

 

La journée ça va ! Il faut faire attention mais les autres bandes de la cité veillent à tour de rôle. Nous sommes prévenus aussitôt en cas de descente des summerriens, que nous appelons  Lézards et Salamandres entre nous,

Nous avons le temps de cacher Les Moyens dans les tunnels invisibles, les Petits jouent devant la milice en faisant diversion, Les Grands montrent leurs papiers attestant de leur âge.

 

Le plus dur, c’est la nuit.

La milice peut débarquer sans que les sentinelles ne les sentent venir et là pas le temps de se cacher. Les Moyens sont alors capturés, emmenés dans des charrettes, vers la forteresse que l’on aperçoit au loin, après les immeubles de dix étages.

 

Morgane est petite : à dix sept ans, on lui en donne à peine quatorze. Je la regarde dormir, paisible, et je ne regrette rien.

 

La rumeur dit que les enfants capturés servent de repas à Cumulus, une autre rumeur dit qu’ils sont employés comme esclaves dans les champs, d’autres qu’ils sont reliés à d’immenses machines avec des électrodes sur la tête et que c’est l’énergie de leurs neurones qui alimentent la machine à faire la pluie et le beau temps. Bref nul ne sait !

 

Mardi, après le repas, nous sommes allés nous coucher, chacun dans nos abris de fortune. Je ne fais pas partie de l’équipe de surveillance cette nuit (une nuit sur deux je surveille l’entré 23 de Troglo comme on dit entre nous)

Malgré la fatigue de la veille, j’ai discuté un moment avec ma sœur, elle a un sourire énigmatique, presque goguenard, ma Lisa.  Morgane commence à reprendre des couleurs et a l’air un peu moins lasse.

Au milieu de la nuit, le cri strident de la Hulotte, sentinelle 25,  m’a réveillé en sursaut.
Malgré ma rapidité et mon entraînement, j’ai à peine eu le temps de cacher les trois Moyens qui sont à ma charge en cas d’alerte. Tout ensommeillés mais dociles et habitués, ils se cachent dans la grotte. Je regarde rapidement l’entrée du tunnel : tout est parfait ; la lourde porte est cachée derrière une façade en pierre, les trous d’aération sont invisibles.

 

J’ai pris mes faux papiers, les troisièmes de ma longue vie de six ans dans la clandestinité. Ma sœur se tient fièrement devant la milice qui examine ses papiers. Ceux ci ont fait leurs preuves lors de fréquents contrôles et je ne suis pas inquiet.

 

La milice : les soldats vont toujours par quatre. Leurs têtes sont cachées par un masque. Seuls leurs yeux redoutables, durs et sans pitié, sont visibles. Un chef caparaçonné en orange et trois soldats revêtus d’une armure verte, tous identiques. Ce vert leur donne l’air de lézards, la rapidité en moins car leur démarche reste saccadée, entravée par cet uniforme que l’on sent lourd. Les gestes sont lents, précis, la voix qui sort de leur heaume est synthétique, comme désincarnée, Y a-t-il un micro qui transforme cette voix ? Après leur service dans la milice, ces soldats enlèvent ils ce déguisement inquiétant et redeviennent ils nos voisins dans la cité ? « Il n’y a pas de sot métier » disait mon père ! ou alors sont ils logés quelque part dans le Forteresse de la Montagne ? habitent-ils dans la ville de verre et d’acier qui précède la forteresse ? Nul ne le sait !

 

La voix de Masque Orange retentit et énonce les noms sur les papiers : Lisa Moretti, Isaac Klein, Pierre Dormeville, Kevin Hopper, Mattéo Moretti … Je m’avance, tends, mes papiers… Les Lézards nous comptent : Les Grands et les Petits tout ensommeillés. Et soudain ….. !

Soudain, la chevelure de Morgane, allongée sur une natte à même le sol, attire le regard du chef salamandre, Elle est recroquevillée, allongée dans un recoin  et fait semblant de dormir ! Mais pourquoi ne s’est elle pas cachée ?  Elle a pourtant entendu les consignes, je lui aie montré moi-même où elle devait se cacher en cas de descente, hier.

« Vos papiers » claque la voix synthétique à travers le masque.
Morgane se lève en tremblant, encore plus pâle qu’à son arrivée.

 

« Pas de papiers, on l’emmène celle là : elle a l’âge requis ».

Lisa esquisse un geste, puis se retient, fataliste. Morgane va être emmenée ! Faut il s’interposer et risquer la vie des six autres enfants cachés dans les placards invisibles ?

Je la comprends et je l’admire ma sœur, toujours souriante, jamais versatile malgré les difficultés. Elle nous protège tous, elle est comme le phare qui nous rallie tous et nous montre le chemin. Elle a raison de ne pas intervenir, mais je ne peux pas faire pareil. Morgane, sans dire un mot, a changé ma vie. Morgane, la muette et ses yeux qui lui mangent le visage, Morgane et sa tignasse de feu. Je ne sais rien d’elle ni de ce qu’elle a vécu, mais la voir emmenée par les lézards me parait impossible.

 

Alors, au moment où Morgane s’avance vers les quatre soldats, résignée à son sort, presque soulagée que sa fuite éperdue prenne fin, je bondis et bouscule Masque Orange. Mon but – à cet instant précis - est de créer une diversion, de prendre Morgane par la main, et de fuir, comme un lapin, tentative suicidaire mais irrépressible. Masque Orange est surpris. Aucun des enfants qu’il arrête quotidiennement ne s’est rebellé à ce jour. Il recule de trois pas, heurte le tabouret bas dont nous nous servons pour les repas. Ses bras font comme de moulinets pour se rattraper, On dirait un ralenti comme dans les films que je voyais quand j’étais petit, chez mes parents…..Et sa tête heurte le mur de la falaise dans un grand craquement.

Interdits, les trois autres lézards regardent Masque Orange, allongé de tout son long, le cou dans une position improbable, sorte d’équerre avec son corps. Ses yeux grands ouverts n’expriment que surprise et étonnement. Le masque dans le choc a volé à l’extrémité de la minuscule pièce creusée dans la roche. Je découvre ébahi, un jeune homme, qui pourrait être mon frère. Je suis devenu expert dans les âges : il n’a pas plus de 18 ans, c’est sûr à voir son menton imberbe, ses lèvres roses, et son front exempt de rides.  Les trois autres soldats le regardent aussi étonnés que moi. Si cela se trouve, ils n’avaient jamais vu leur chef sans son masque. L‘armure et la voix synthétique le rendait sans âge. Sans son masque, ce cadavre juvénile parait irréel, une illusion.

 

Je me dis cela maintenant devant mon carnet mais sur le moment, je réfléchis à peine une seconde et poursuit mon plan initial. J’attrape Morgane par la main, elle reprend vite ses esprits et nous voilà, cavalant d’abord dans les dédales des rues de la cité troglodyte puis dans la campagne, guettant le bruit d’une éventuelle poursuite. Plus loin, hors d’haleine, nous nous arrêtons pour reprendre notre souffle : Je ne réfléchis pas, ma respiration irrégulière me l’interdit. A ce moment, je vois que Morgane a dérobé au soldat mort son sac orange. Nous l’ouvrons : quelques barres énergétiques, une boisson, une écharpe, une tablette de chocolat, de la menue monnaie, des papiers retiennent notre regard. Sans un mot, nous lisons : Luigi Garibadi, tel était le nom du jeune homme de 16 ans que j’ai tué en m’enfuyant. LUIGI, Luigi, LUIGI , ce prénom hurle dans ma tête.

Morgane pose la main sur mon bras en geste de réconfort et me montre la cité au loin, au pied de la Forteresse de la Montagne. Nous nous comprenons sans rien dire. Pourchassés par la milice pour attraper les meurtriers d’un de leurs chefs, autant aller nous fondre dans la grande ville où on ne cherchera pas deux fugitifs. Morgane cache sa flamboyante chevelure dans l’écharpe du soldat. Métamorphosée, elle parait soudain moins fragile et plus âgée : elle prend les choses en main et je me laisse faire, abasourdi par ce que je viens de commettre. Je ne comprends pas encore que je viens de devenir fugitif pour la vie, que je ne reverrais peut être jamais ma sœur, Les Grands, Les Moyens et Les Petits qui formaient ma famille depuis six ans. Mes pensées s’entrechoquent, Luigi, Lisa, Kevin, les lézards, Luigi, Mattéo, la salamandre et ses yeux grands ouverts.

Ensemble main dans la main, nous nous dirigeons vers les hautes tours de Kago, laissant Troglotopia derrière nous. Là je comprends, dans ma fuite, que je ne suis plus Mattéo Moretti mais Luigi Garibadi ! Luigi et Morgane, Morgane et Luigi….

 

J’habite désormais les grands boulevards de marbre et d’acier au pied de la montagne. Ceux qui me tueront ce soir ou demain, ne sauront jamais comme mon histoire fut belle ; dans la ville d’en bas, quand la nuit tombe, il m’arrive de rêver d’un monde sans guerre, un monde où les enfants des rues pourraient dormir jusqu’au matin.

 

 

 

Les mots collectés par Olivia

Versatile – fugitif - hétaïre - uniforme - vêtement - cloque - jaunissant – démagogue – manne – plume – goguenard – tablette - illusion - forteresse – confident -  griser – occupation -  orée - sonnette – manchette

 

Je ne suis pas parvenue à placer Hétaïre

 

 

 

Il s’agit de ma participation au concours de nouvelles « Plus dure sera la chute » dans laquelle j'ai "glissé" les mots collectés par Olivia

 

La consigne était la suivante :

"Chacun devait imaginer et construire une trame narrative aboutissant à la même chute que celle de la nouvelle inédite écrite par Hubert Haddad spécialement pour le concours de nouvelles du CRL. Cette dernière est la suivante : « J’habite désormais les grands boulevards de marbre et d’acier au pied de la montagne. Ceux qui me tueront ce soir ou demain, ne sauront jamais comme mon histoire fut belle ; dans la ville d’en bas, quand la nuit tombe, il m’arrive de rêver d’un monde sans guerre, un monde où les enfants des rues pourraient dormir jusqu’au matin. » C’est Hubert Haddad (dont les recueils de nouvelles sont parus chez Zulma) qui présidait cette année le jury du concours."

 

Vous pouvez lire les lauréats ici ainsi que la nouvelle d’Hubert Haddad.

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commentaires

C
Je n'ai pas pu résister à l'envie de relire cette merveilleuse histoire. Elle est encore meilleure à la deuxième lecture. :D Tu devrais en faire quelque chose, elle est vraiment superbe. :D
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L
<br /> <br /> Tu reviens quand tu veux Cériat ;-) merci pour le compliment ;-)<br /> <br /> <br /> <br />
L
Très belle histoire!<br /> (Il faudrait que tu me donnes les coordonnées de Grand Cumulus, j'ai deux mots à lui dire! Il fait un temps horrible chez nous ces jours-ci!!!)
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L
<br /> <br /> Je ne les ai plus les coordonnées : un peu plus à l'ouest je dirais ;-)<br /> <br /> <br /> <br />
E
A l'instar des autres lecteurs, je suis vraiment admiratif de la qualité de ton écrit et de la tenue de l'ensemble du propos. Je t'ai lu en une seule traite... !<br /> <br /> Coincoins en route
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L
<br /> <br /> Merci El canardo ;-) faut respirer quand même de temps en temps : c'est pas amphibie un canard ;-)<br /> <br /> <br /> <br />
E
Félicitations:Une vraie création sur le thème de la survie.Je ne crois guère être capable d'aborder ce genre même si j'ai aussi écrit quelques nouvelles.Vraiment très élaboré.
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L
<br /> <br /> merci d'être revenu Eeguab ;-)<br /> <br /> <br /> Bonne journée<br /> <br /> <br /> <br />
A
Très beau texte plein d'inventivité, qui se lit avec plaisir et envie forte d'aller à la dernière ligne pour savoir...<br /> Antonio
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L
<br /> <br /> Merci antonio : sache que j'ai installé une web cam et que j'ai les noms de ceux qui sont allés direct à la fin ;-) gare à eux ;-)<br /> <br /> <br /> <br />