Ma quatrième participation au challenge de Calypso : Un mot des titres
Le mot était "Ombres"
Ma quatrième participation au challenge de Calypso : Un mot des titres
Le mot était "Ombres"
La quatrième de couv explique très bien le point de départ du livre :
Une gigantesque manifestation réunit Place de la Concorde des millions de femmes enceintes venues dénoncer les effets de la bombe U. Mais il est déjà trop tard... Le cataclysme se déclenche. La planète Terre est réduite à néant. Cependant, Lucie, l'une des manifestantes, échappe mystérieusement à la déflagration.
Seize ans lus tard... Lucie vit avec son mari et ses enfants dans un univers étrange où le temps n'existe plus, où il suffit d'appuyer sur un bouton pour obtenir vêtements et nourriture.
Que s'est-il passé ? Pourquoi ont-ils échappé au cataclysme ? Qui est l'énigmatique Monsieur Gé que les enfants assimilent confusément à un Dieu ?
Mes impressions sur ce livre :
Les 5 personnages sont enfermés dans une arche au milieu d’animaux endormis en attendant le vingtième anniversaire des jumeaux (nés dans l’arche le jour de la destruction de la vie sur terre par la bombu). Mais à l’approche des 16 ans des jumeaux, un évènement imprévisible (encore que) vient perturber le doux et monotone équilibre de l’Arche. Il va falloir choisir entre sortir ou……. : un choix impossible pour la mère (mais c’est elle qui provoquera le choix)
J’ai lu ce livre le premier jour de mes vacances et j’ai passé un excellent moment. Il n’y a pas un temps mort et au-delà de l’histoire qui est très drôle (une fois dépassé le fait que la vie sur terre a été entièrement détruite). En effet dans ce huis clos familial, les personnages s’interrogent sur la vie, la mort, leur place dans leur micro société. Le fils (Jim) est touchant par sa naïveté, sa soif de connaissance, son désir de découvrir le monde extérieur, son enthousiasme à lire le dictionnaire. Jif sa jumelle est aussi intéressante même si sa personnalité est moins évoquée. Le père est un savant un peu désorienté et la mère prend les choses en main (pour le meilleur et parfois le pire …mais elle agit). Mr Gé le dernier personnage est énigmatique et un peu inquiétant.
Un extrait sur l’enfance des jumeaux dans l’Arche
Et les nouveaux nés devinrent des nourrissons. Nourris aux seins de leur mère, un à gauche, un à droite, et alternativement vice versa. Puis ils furent bébés avaleurs de bouillies fournies par le distributeur. Puis enfants adaptés au régime du poulet rôti. Il grandissaient dans l’Arche, ne connaissaient rien d’autre que l’Arche, et ne pouvant rien imaginer de plus. On ne construit un monde imaginaire qu’avec de matériaux pris dans le monde connu. L’imagination c’est de la mémoire passée à la moulinette et reconstituée en puzzles différents. Un être humain qui aurait été élevé uniquement dans du rouge, derrière des vitres rouges, ne pourrait jamais imaginer le bleu. Et Jim et Jif, malgré tout ce que racontaient leurs parents, surtout leur mère, ne pouvaient se faire la moindre idée de ce qu’étaient l’extérieur, l’espace. L’Arche était leur univers, leur univers avait des dimensions précises, et une limite ronde : le mur dans lequel il était tout entier contenu.
Un petit extrait : Mr Jonas pour s’occuper a construit un robot, Marguerite
M Jonas avait utilisé la carcasse du réchaud de l’atelier. Il l’avait monté sur deux courtes jambes épaisses se terminant par des pieds à roulettes. Ronds et larges comme des pieds de mammouths. De sa surface supérieure, à la place des plaques de cuissons, s’élançaient quatre cous métallique brillants, long et souples, surmontés chacun d’une tête de Marguerite. M Jonas était un mécanicien génial mais un médiocre artiste. Renonçant à modeler les visages, il avait simplement avec le plastique dont il disposait, confectionné quatre masse sphériques de la grosseur d’un crâne, qu’il avait peintes en rose, et sur lesquelles il avait ensuite dessiné des yeux, des nez, des bouches et des oreilles, comme en dessinent les petits enfants des toutes petites classes. La pupille de chaque œil droit était un mini objectif électronique qui donnait à chaque tête une vision indépendante. M Jonas avait peint aussi les cheveux, une tête brune, une blonde, une châtain et une rousse. Les quatre visages de Marguerite étaient naïfs et charmants.
En conclusion : j’ai beaucoup aimé ce roman de Barjavel post apocalyptique mais pas du tout pessimiste et au contraire très drôle (l’opposé de Ravages pour ceux qui l’ont lu et qui n’ont pas apprécié)
Ma participation à ma première lecture commune organisée par Laure
Les autres participants sont :
Dans ce livre, il ne sera pas question d’automne, ni de Pékin mais de la construction d’un train en Exopotamie. (un train totalement inutile puisqu’il ne mène nulle part, en même temps sans clients, c’est plus facile, et puis les clients ce n’est jamais content)
Comme j’aime l’étymologie, et que ma fille étudie au collège la Mésopotamie, j’ai cherché le sens de Potamie qui veut dire fleuve. « Mésopotamie » signifie « au milieu des fleuves »
Pour le préfixe exo, je n’ai pas eu besoin de chercher ;-)
Ce roman retrace la construction d’un train en Exopotamie. Les personnages sont nombreux et les chapitres du début expliquent comment chaque personnage se retrouve embringué dans cette aventure.
Amadis Dudu est présenté dans un premier chapitre, hilarant, où il essaie de prendre le bus 975 pour aller à son travail : il n’y parviendra jamais (à son travail), mais deviendra le chargé de projet de ce chantier.
Anne (un garçon comme son nom ne l’indique pas) et Angel son ami se trouvent embauchés sur ce chantier en tant qu’ingénieurs. Rochelle, la petite amie d’Anne, l’accompagne et devient la secrétaire d’Amadis. Ce roman est l’histoire d’amour impossible d’Angel, amoureux de Rochelle, qui ne l’aime pas. Anne aime Rochelle, mais pas plus que cela. Mais c’est aussi l’histoire d’Athénagore l’archéologue, Petit Jean l’abbé, Claude Léon l’ermite, Cuivre l’assistante de l’archéologue qui trouve Angel à son goût, l’hôtelier qui sera expulsé (son hôtel a le malheur de se trouver en plein désert pile où le train va passer !). Le lecteur rencontrera aussi Mangemanche le médecin, Olive et Didiche , deux adolescents qui accompagnent leurs pères, qui sont ouvriers sur le chantier, et bien sûr ce salaud d’Arland (le contremaître que l’on ne verra pas du tout mais dont on entend régulièrement parler)
Le ton est tour à tour loufoque (savez vous ce qu’est un pruneau d’agent ? ), irrévérencieux pour le catholicisme, totalement improbable (encore que certaines scènes du conseil d’administration de la société chargé de bâtir le chemin de fer m’ont paru très réelles). C’est en même temps avec une réflexion intéressante sur l’amour et l’usure dans le couple, l’amitié, la jalousie, et l’homosexualité (celle d’Amadis, de Lardier et Dupont)
Beaucoup de rires, du désespoir, de l’incompréhension entre les protagonistes, la pire menant au meurtre puis au suicide.
Voilà un billet pas très construit, un peu brouillon, même peut être. Mais, s’il n’y a qu’une seule chose à en conclure, c’est que j’ai beaucoup aimé : pour l’histoire, les personnages l’inventivité autour du langage.
Ainsi si la construction d’une voie de chemin de fer qui ne mène nulle part par des personnages qui se cherchent et se croisent sans se trouver, avec des passages dans le loufoque pur vous intéresse, alors ce livre est pour vous.
Si quelqu’un est intéressé par ce livre, je peux lui envoyer. J’ai acheté ce livre dans une brocante (il n’est donc pas de la plus grande jeunesse) mais c’est le contenu qui compte ;-)
Un extrait sur le travail : dialogue entre Amadis et Athanagore
- Au lieu de rester là, dit-il, vous feriez mieux de m’aider à tout préparer pour les recevoir.
- Préparer quoi ? demanda l’archéologue.
- Préparer leurs bureaux. Ils viennent ici pour travailler. Comment voulez vous qu’ils fassent s’ils n’ont pas de bureaux ?
- Je travaille bien sans bureau dit Athanogore
- Vous travaillez ? Vous ? ….Enfin…. Vous vous rendez bien compte que sans bureau il n’y a pas de travail sérieux, non ?
Un dialogue entre Angel et Mangemanche
- Je ne comprends pas du tout, dit Mangemanche.
- C’est comme le jazz, dit Angel. La transe.
- J’entrevois, dit Mangemanche. Vous voulez dire : de la même façon, certains individus y sont sensibles, et d’autres pas
- Oui dit Angel. C’est très curieux, lorsqu’on est en transe, de voir des gens pouvoir continuer à parler et à manœuvrer leurs formes. Lorsqu’on sent la pensée, je veux dire. La chose matérielle.
- Vous êtes fumeux dit Mangemanche.
- Je ne cherche pas à être clair, dit Angel. Parce que cela m’embête tellement d’essayer d’exprimer une chose que je ressens si clairement ; et par ailleurs, je me fous en totalité de pouvoir ou non faire partager mon point de vue aux autres.
Et un ultime extrait sur des noms d’oiseaux tous plus magnifiques les uns que les autres
Sur le bateau Olive, Didiche et le capitaine recueillent un cormoran
- Mais ça ne mord pas, un oiseau, dit Olive.
- Ah ! Ah ! Ah ! dit le capitaine. C’est que ce n’est pas un oiseau ordinaire !
- Qu’est ce que c’est ? demanda Didiche.
- Je ne sais pas, dit le capitaine ; et ça prouve bien que ce n’est pas un oiseau ordinaire parce que les oiseaux ordinaires, je les connais : il y a la pie, le fanfreluche et l’écubier, et le caillebotis, et puis la mouture, l’épeiche et l’amillequin, la bêtarde et la cantrope, et le verduron des plages, le marche à l’œil et le coquillet ; en dehors de ça on peut citer la mouette et la poule vulgaire qu’ils appellent en latin cocota deconans .
- Mince ! murmura Didiche. Vous en savez des choses, capitaine.
- C’est ce que j’ai appris, dit le capitaine.
Olive avait tout de même pris le cormoran dans ses bras et le berçait en lui racontant des bêtises pour le consoler. Il se rembobinait dans ses plumes, tout content, et ronronnait comme un tapir.
- Vous voyez, capitaine. Il est très gentil.
- Alors c’est une épervuche, dit le capitaine. Les épervuches sont des oiseaux charmants, c’est dans le bottin.
Flatté, le cormoran, prit avec sa tête, une pose gracieuse et distinguée, et Olive le caressa.
Un coup de coeur chez Asphodèle ICI
Ma troisième participation au challenge de Calypso : Un mot des titres
Le mot était "Blanc"
et ma deuxième participation au challenge les animaux du monde de Sharon
Lettre K
Ma première participation à celui de Sharon "les animaux du monde"
Et la sixième au challenge ABC du challenge Babelio à la lettre F
Mercredi, dans ma boîte au lettres, j'ai reçu "Home" De Toni Morrison (auteure que je n'ai jamais lue). Merci à Price Minister et à ma marraine Aymeline
Ma deuxième participation au challenge rentrée littéraire de Hérisson
C'était ma sixième participation au challenge d'AYMELYNE
Ce livre est parti hier chez Soène ;-)
Y a t il d'autres intéressés ??
Si oui, faite le savoir en commentaire (ici ou chez Soène)
Bon dimanche à tous ;-)
Ce livre est un recueil de nouvelles écrites par des internautes suite à un concours sur Facebook. Le sujet était de raconter une rencontre par le biais de ce réseau social.
J’ai aimé dans ce livre ces témoignages de « vraies » personnes qui racontent ce que Facebook a changé (ou pas) dans leur vie.