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Raconter des histoires (de poneys et de chevaux mais pas seulement) Participer à des défis littéraires

Challenge "mondes imaginaires" chez Arieste : Izaïn né du désert

Izaïn né du désert - Johan Heliot - L’Atalante jeunesse

 

 

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J’ai emprunté ce livre au rayon jeunesse (ado) de ma bibliothèque municipale (juste sur l’impression de la couverture qui m’a plu tout de suite)

 

HELIOT ESPERANCE 1

 

La quatrième de couv : « Sous le commandement de la jeune Légyria, le vaisseau animal Espérance parcourt les pistes du désert, acheminant de précieuses cargaisons d'oasis en oasis. Un matin, le bosco du bord, Orso, ancien mercenaire, aperçoit le ballet de charognards dans le ciel : les inquiétants oiseaux-machines sont sur le point d'attaquer un enfant naufragé qui erre dans le sillage d'Espérance. Orso se lance à sa rescousse. L'enfant prononce un premier mot : Izaïn - qui deviendra son nom. Entre récit de piraterie et science-fiction, La Quête d'Espérance embarque le lecteur dans un fabuleux voyage, à la découverte d'un monde lointain dont les origines seront dévoilées au gré des trois tomes, qui verront Espérance, après avoir sillonné le sable, parcourir les mers puis les airs... »

 

J’ai beaucoup aimé les personnages attachants (Il y a quelques méchants quand même …..). L’histoire est facile à comprendre, le monde du désert et des oasis bien décrits.

 

Mon personnage préféré a été la fameuse Espérance (Espie pour les intimes) qui bien que ne parlant pas - il semblerait qu’elle ait un chant particulier qui m’a fait penser à celui des baleines – est très « humaine » et sympathique. J’ai beaucoup aimé l’idée de navire vivant. Espérance est partiellement représentée sur la couverture : cela donne bien une idée de sa taille ;-)

 

Une rapide description d’Espérance, qui est une grosse « limace aveugle»  un vaisseau du désert. Ses nombreux estomacs lui permettent de convoyer toutes sortes de marchandises dont un fameux fluide qui n’a pas l’air très éloigné du pétrole mais qui a en plus des vertus magiques mais chut….

 

« Une fois encore, impossible de savoir s’il se montrait ironique. Légyria choisit d’ignorer sa remarque pour se concentrer sur sa tâche. L’accostage requérait toute son attention. Il fallait rassurer Espérance, toujours inquiète à la proximité d’autres vaisseaux. Puis la persuader de déployer sa trompe de pompage sur le pavé du quai, et, enfin de laisser les pirates la manipuler le temps de la relier à l’embout d’une grosse conduite émergeant d’un réservoir. »

 

Et aussi à ce moment, pauvre Espérance :

 

« Vu sous cet angle, renversé sur le côté, le vaisseau offrait un point de vue inédit, exposant au grand jour ses organes de reptation.

L’incroyable composition de milliers de muscles ronds, gros comme des barriques, était protégée par une squame écailleuse d’une solidité à toute épreuve. Ce qui n’était pas le cas des flancs d’Espérance, comme Fentz put se rendre compte. Une large béance fissurait la partie de la coque tournée vers le ciel, offerte aux flèches ardentes décochées par le soleil. Une humeur sombre coulait de la blessure, imbibant le sable en contrebas. Un relent de pourriture émanait de la plaie. »

 

 

Les autres personnages :

 

Légyria la capitaine d’Espérance : « Elle seule avait le pouvoir d’orienter le vaisseau- elle et ceux de sa lignée, mais elle en était la dernière représentante. Le lien qui l’unissait à l’Espérance garantissait son autorité de capitaine. Sans lui, l’énorme animal se serait livré à son instinct primitif. On disait que privé de pilote, ses semblables erraient au hasard des régions les moins hospitalières du désert jusqu'à épuiser leur réserve d’énergie et finalement sécher au feu du soleil avant d’être ensevelis sous le sable des dunes. »

 

Bayu, le fouisseur (soigneur d’Espérance notamment de ses nombreux estomacs ;-)), très érudit et  paternel qui prend  Izaïn sous sa protection.

Les terreux, les autres membres d’équipages de l’Espérance (et d’autres navires du désert)

Les pirates de fer (les méchants mais je n’en dirais pas plus)

Fentz le sculpteur (le traître, il en faut un)

 

 

Une petite description d’un des lieux importants du livre : (mais pas de carte)

 

« La réputation de Baas’abell n’était plus à faire en matière de danger. Sa situation particulière, en marge du désert et de la steppe, sur le cours de l’Ouros, le plus grand fleuve à arroser le territoire, y attiraient tout ce que le continent comptait de ruffians et de mercenaires, en sus des habituels marchands et transporteurs. Surtout, son port fluvial accueillait au mouillage quelques navires d’acier, parmi lesquels - ce n’était un secret pour personne - les steamers pirates se taillaient la part belle. Baas’abell constituait la limite septentrionale du secteur parcouru par les vaisseaux du désert, qui ne franchissaient jamais l’Ouros. 

……

Peu à peu, le Phare qui guidait les vaisseaux dans la nuit révéla sa nature : la flamme d’une pureté incandescente, d’un blanc presque aveuglant, jaillissait du sommet de la tour métallique érigée au cœur de la cité.

De forme triangulaire, solidement campée sur quatre pieds solidement plantés au milieu des toits, la construction défiait à la fois les lois du temps  et de l’équilibre. Elle culminait à une hauteur telle qu’aucun autre édifice ne pouvait rivaliser. Fierté de Bass’abell, la tour illuminait la ville comme en plein jour, consument un fluide pompé directement dans les immenses réservoirs municipaux. Les édiles avaient choisi d’étaler ainsi à la face de leurs visiteurs leur insolente prospérité. Au sens d’Orso, il s’agissait seulement d’une intolérable gabegie, surtout si on considérait la lèpre urbaine qui s’étalait dans les faubourgs. »

 

 

Ce livre est le début d’une quête pour Izaïn, aidé par le Bosco,  second du « navire», ainsi que par Bayu, et  un autre personnage mystérieux…. 

  

« Malgré l’usure du temps, qui avait estompé certains traits, le bosco finit par reconnaître une carte de navigation.

Le style du dessinateur était archaïque, sa technique moins élaborée que celle des modernes arpenteurs du désert, payés à prix d’or par les capitaines pour tracer les relevés les plus précis possible des routes à suivre pour ne pas s’égarer dans l’immensité de pierre et de sable. Mais quelques points e repère se trouvaient figurés par des symboles aisément déchiffrables – une espèce de couronne pour la crête de rocs en forme de griffes bornant le désert d’un côté, des traits ondulés pour les dunes au dos rond qui s’étendaient jusqu’à l’horizon de l’autre côté. Et entre les deux, plusieurs lignes en pointillé de couleurs différentes, correspondant vraisemblablement à des sillages. »

 

Le livre finit sur un suspens insoutenable (normal il y a deux autres tomes, que je n’ai pas encore empruntés mais cela ne saurait tarder)

 

 C'était ma première participation au challenge d'AYMELYNE 

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A
j'aime beaucoup l'idée du navire vivant, je veux ce livre :)
Répondre
L
<br /> <br /> Tu as regardé dans Ta bibliothèque municipale (rayon ado) s'ils l'avaient ?<br /> <br /> <br /> <br />