Raconter des histoires (de poneys et de chevaux mais pas seulement) Participer à des défis littéraires
Sur une idée de Leiloona et une photo de Romaric Cazaux
http://www.bricabook.fr/2012/10/une-photo-quelques-mots-51/
A : - Josiane, j'ai ressorti l'album, tiens regarde, notre première photo toutes les deux, l'été où on s'est rencontrées
J : - Oui, Andrée, je me souviens, C'est papi René qui l'avait prise cette photo
A : - Il s'arrangeait toujours pour qu'on ne le voit pas quand il appuyait sur le bouton
J : - Et ensuite il disait : "j'aime la spontanéité : Vous êtes vivants, alors vivez !"
A : - Oui mais du coup , sur les photos, on est souvent de dos, et on ne voit pas ton sourire. Avec ta coupe au bol, tu étais si jolie.
J : - Ne m'en parle pas. Comme tu avais un cheveu sur la langue je n'avais rien compris. "tu étais si zolie" et je t'avais répondu , je ne suis pas zolie, je suis pire. Et puis je voulais être un garçon. Si j'avais été un garçon , j'étais persuadée que Papa ne serait pas parti, et que Maman ne sait pas tombée malade. Si j'avais été un garçon, j'aurais pu être grand et fort.
A : - T'es bizarre, c'est tellement mieux d'être une fille !
J : - Cette fois là, Papi et Mamie nous avaient emmené au lac
A : - Et tu t'étais mis en tête de pêcher une truite pour le soir
J : - On avait trouvé un bout de bois, Papi nous avait donné de sa ficelle,
A : - On n'a rien pris !
J : - Si on a pris une chaussure et des algues
A : - Oui et les algues, tu les avais mises dans le cou de Francine, la petite voisine.
J : - C'était pour me venger qu'elle nous ait cafté à Papi pour les oeufs.
A : - On avait eu une belle fessée pour avoir caché les oeufs. On s'imaginait qu'en les planquant, on pourrait élever nous mêmes les poussins.
J : - A l'origine, Il y a toujours Francine. Elle faisait la bêtise avec nous et après elle allait cafter.
A : - Une fois, tu lui as collé un chewing gum dans les cheveux
J : - Aux grands maux, les grands remèdes : Quand y’en a marre, y’a Malabar. Elle avait poussé le bouchon un peu loin ce jour là !
A : - Et la fois où on avait piqué un peu de vin de messe.....
J : - Quelle grimace tu avais fait : "Ça pique pas, ça arrache! criais tu à qui voulait l'entendre
A : - Ensuite, tu es restée à la ferme.
J : - Oui l'Assistance Publique comme on disait à ce moment, était d'accord pour que je reste chez tes grands parents, avec toi.
A : - A ton arrivée, mamie avait crié : mais c'est qu'elle est tout' maig'. Va falloir remplumer tout cela ma cocotte ! Sur la photo, tu n'as pas encore grossi, on voit tes côtes. Mamie, elle disait, mange ta soupe, c'est pour grandir !
J : - Et moi je répondais :Grandir, pour quoi faire? Je veux être un garçon et je veux rester petit.
A : - Un jour, Mamie nous a montré comment planter des pensées
J : - Oui je n'arrivais pas à retenir ce mot : "Pensée", un drôle de nom pour une fleur, et je disais "Faites pousser vos idées" au lieu de faites pousser vos pensées.
A : - Ces photos en noir et blanc me laisse toujours de la nostalgie. On a l'impression que cela s'est passé il y a un siècle alors que c'était presque hier.
J : - Pourtant, la vie n'est pas en noir et blanc, elle est en or.
A : - En or ?
J : - Oui c'est ce que disait papi : La vie est une question de pri OR ité !
A : On rentre à la maison ? Même avec ma veste, j'ai un peu froid.....
Les autres participants sont ICI chez Leiloona et LA chez Gwennaelle
La consigne de Gwenaelle :
Aujourd’hui, je vous propose d’utiliser quelques-uns de ces slogans pour les détourner (si, si…) et en faire un texte dont vous choisirez la forme (récit, dialogue, poème…).
Voici 15 slogans, vous devez en utiliser 10 au moins.