Et si ….
je racontais l’histoire de l’hologramme qui s’est cassé l’astragale en voulant planter des choux mais qui est tellement niais, qu’il n’arrive pas à distinguer les pamplemousses des bouquets de roses. Son ami, le perroquet, essaie bien de le sortir de son désespoir en l’emmenant à l’église du coin, et en s’enfilant le petit vin de messe de l’abside. Mais à la fin les bons conseils du Ara se révélèrent vite des mensonges pour lui voler ses pierres précieuses et l’hologramme ni voit que du feu. IL ne lui reste alors que les yeux pour exprimer son désespoir. Oui mais là comment je vais faire pour caser « trousser », cela ne va pas du tout je recommence..
Et si ….
je racontais l’histoire du perroquet qui se rendant au carrefour du coin, croise sur son chemin un tueur à gage, assis sur une pelouse, au bord du désespoir. Son dernier contrat, hors de toute tarification habituelle est d’éliminer un hologramme immortel. Le tueur à gage, qui s’appelle Pierre, finit par sympathiser avec l’hologramme. Le perroquet et le tueur finissent dans un bar à siroter du jus de pamplemousse, en chantant en chœur « savez vous planter les choux ». Le tueur a gages tombe amoureux d’une vamp aux cheveux de lumière. Les deux niais sont amoureux fous : il est le feu, elle est l’artifice : ensemble c’est le bouquet, un tourbillon ininterrompu. Oui mais là comment je vais faire pour caser « trousser », cela ne va pas du tout je recommence..
Et si ….
je racontais l’histoire du bonheur qui rencontre l’insomnie au carrefour de la douceur. Le bonheur et l’insomnie s’entendent bien au début. Le soir au coin du feu, ils se racontent leur journée. Le bonheur lui raconte des histoires de bébés dans les choux et de bouquets de violettes. L’insomnie lui raconte des histoires de rêves et de cauchemars. Mais le désir finit par s’émousser. L’insomnie n’en peut plus d’entendre le bonheur rabacher comme un perroquet que la lumière vient du tourbillon d’émotions et qu’il faut souffler sur les braises du feu pour que l’amour reste vivant. Ah l’amour la seule chose qui soit irremplaçable. Oui mais là comment je vais faire pour caser « trousser », cela ne va pas du tout je recommence..
Et si ….
je racontais l’histoire de la vamp qui part au marché s’acheter des bas et qui revient avec de la marmelade. Tout cela parce qu’elle croise un perroquet multicolore qui répète en boucle « pierre qui roule n’amasse pas mousse ». Du coup la vamp, désorientée, ne sait plus où donner de la tête. Elle se casse la binette et l’astragale itou. Heureusement, une fois arrivée à l’hôpital , le médecin tombe amoureux fou de cette vamp et l’emmène à l’abside de l’hôpital où les enfants de choeur entourent l’aumônier, (vous savez celui qui a survécu à une précédente histoire où le bénitier était l’arme du crime). Oui mais là comment je vais faire pour caser « trousser », cela ne va pas du tout je recommence..
Bien vous l’aurez compris je ne suis pas arrivée à case trousser. La semaine prochaine peut être…………
Les mots glanés par Olivia
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