
Au pays du sucre (tome 1 et 2) - Auteur Emmanuel Pons, Illustrateur Aziz Thiam
Il existe en Normandie, une boulangerie dénommée "le pays du sucre". Bérangère la boulangère y règne entourée de Barnabé le boulanger et de leur fils de 12 ans, Quentin.
Un jour, Edmond le calisson décide de se sauver de sa boîte où il vivait tranquillement avec ses frères. Dans chaque chapitre , un personnage est mis à l'honneur, c'est en général un bonbon ou une friandise qui souhaite découvrir la liberté et qui y parvient presque toujours en faisant preuve d'ingéniosité (le but de l'évasion est aussi ne pas être mangé par un enfant ou un gourmand)
J'ai lu ces deux premiers tomes de cette saga en compagnie de mon fils de 6 ans. Chaque livre est découpé en 5 histoires chacun ( ce qui m'a semblé être un très bon découpage pour la lecture du soir, ni trop long ni trop court)
Mon fils a beaucoup apprécié les histoires de ces petits héros (en particulier les noms qui riment comme Edith la frite, Cyrille le crocodile, Prosper l'éclair), il a aussi aimé les clins d'oeil faits aux super héros qu'il adore (il faut voir l'évasion de Hugo le Berlingot qui se prend pour Superman)
Au niveau des clins d'oeil à d'autres histoires, j'ai aimé l'image d'Edith la frite en allusion à Blanche Neige.
Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié les messages qui ressortent de ces petites histoires : Je citerai juste un message de tolérance pour l'histoire de Ferdinand le croissant et sa bienveillance envers les personnes âgées . L'histoire de Edith la Frite qui renonce à sa beauté pour la liberté est également intéressante, Tito le Tchatmallow ne se laisse pas abattre et persévère jusqu'à libérer ses amies les guimauves.
Bérangère la boulangère est le personnage antipathique de l'histoire (il en faut bien un pour trembler un petit peu) et nos petits amis s'ingénient à la faire tourner en bourrique. Son mari est plutôt effacé et les petits lecteurs font bien connaissance avec Quentin à la fin du deuxième tome (celui ci se révèle être un ami)
Un tome 3 est en préparation (mon fils m'a dit : dis? quand-est-ce que tu le commandes ;-))
En conclusion: un très bon moment de lecture en compagnie de mon fiston avec ces deux tomes, et cerise sur le gâteau, le texte est écrit suffisamment gros pour qu'il se replonge dedans tout seul (il est au CP et commence à bien lire)
Ces deux tomes m'ont été envoyé par Itak Edition dans le cadre de Masse Critique de Babelio . Merci à eux pour l'envoi des livres ainsi que des deux magnets ;-)
Une participation au challenge Littérature Francophone de Denis
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Une participation au Challenge de Philippe "lire sous la contrainte" où la contrainte était de lire un livre dont le titre comporte un verbe à l'infinitif
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Mon tour du monde pour le Maroc chez Helran
Kyoko est une jeune femme d'une vingtaine d'année. Orpheline à 4 ans, elle a grandi au Japon, élevée par son oncle et sa tante. A huit ans elle rencontre José Cortès, un GI américain qui lui apprend à danser en particulier le Mambo. Cet épisode de sa vie, à huit ans, ne dure que 6 mois mais la marque profondément. Jeune adulte, elle se rend compte que ce GI d'origine cubaine lui a sauvé la vie en lui insufflant sa passion, la danse. Elle décide donc de partir aux Etats Unis pour retrouver Cortès et le remercier. Aux Etats Unis elle va aller de rdécouverte en découverte. Ralph Biggs est la première personne qu'elle rencontre à New York. Ce noir américain est conducteur de limousine et accepte de l'accompagner dans ses recherches de Cortès.
Un film a été adapté de ce livre : un extrait qui dure à peine deux minutes mais qui donne envie de voir ce film (mais j'étais déjà conquise avant)
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L'avis de Catherine ici
Ce livre est absolument magnifique. Je ne rappelle pas ici la quatrième de couv qui en dit trop à mon goût. L'action se passe sous le régime de Ceausescu, en Roumanie. La narratrice , une jeune femme, étudiante, habite un foyer de jeunes filles avec cinq autres étudiantes. Elle nous parle de Lola, une jeune fille pauvre, étudiante elle aussi. Lola est retrouvée un jour pendue avec la ceinture de la narratrice (dont on ne connait pas le nom). Pour avoir lu sur Wikipédia, la biographie de Herta Müller, j'aurais tendance à dire que cette jeune fille c'est elle même et que ce récit est fortement autobiographique. Herta Müller nous raconte sa vie dans le foyer après la mort de Lola. La narratrice et trois amis de Lola sont régulièrement interrogés par la police. Avec une écriture fluide et percutante , toute en sous-entendus, Herta Müller , nous dévoile sa peur de la dictature, de la mort, le douteux et douloureux passé de son père, ancien soldat SS, de la peur de la vieilles à travers les yeux de sa grand mère qui perd la mémoire.
Une participation au challenge à tous prix de Laure puisque Herta Müller a eu le prix Nobel de littérature en 2009
Mon tour du monde pour la Roumanie (Herta MÜLLER habite maintenant en Allemagne)
Ecrit en 1962, ce livre retrace quelques années du parcours d’un jeune couple, Sylvie et Jérôme. Ce jeune couple vit à Paris, ils ont arrêté leurs études pour travailler. On suit ce couple avec une certaine distance, voulue à mon avis par l’auteur. On ne les entend pas parler ; Pérec raconte leurs faits et gestes et surtout leurs désirs d’accumuler : accumuler des choses, des disques, des livres, des vêtements. Ils rêvent leur vie, plus qu’ils ne la vivent. Toujours dans ce regret de ne pas avoir plus d’argent, dans un métier qui ne les passionne pas mais où il est facile de trouver du travail. Ils sont « psychosociologues» : en fait enquêteurs pour les premières agences de sondages qui commencent à fleurir dans ce début des années soixante.
Livre qui fait partie du Challenge Romans cultes de Métaphore
et une participation au challenge à tous prix de Laure puisque ce livre a eu le prix Renaudot en 1965
et ma participation au Challenge de Philippe lire sous la contrainte (ou la contrainte était de lire un titre avec un nombre ou un chiffre)
L'idée nous est venue avec Noctembule
Une petite lecture commune de ce recueil de nouvelles vous tenterait-il ?
Si oui laissez un petit commentaire (ou un grand) ici ou chez Noctembule
Billet prévu pour le 30 juin
Quatrième de couv :
" On est arrivés ce matin et on n'a pas été bien reçus, car il n'y avait personne sur la plage que des tas de types morts ou des tas de morceaux de types... "
Cette première phrase des Fourmis donne le ton de ce livre. Si l'on y rencontre à chaque page l'humour en coup de poing, la fantaisie verbale, l'imagination drolatique, le goût du canular qui ont fait la célébrité de Boris Vian, on dirait qu'ils visent surtout à conjurer les menaces d'un monde hostile. Personne n'aimerait monter dans le train du " Voyage à Khonostrov ", surtout s'il n'a pas envie de faire la conversation. Personne n'aimerait résider trop près de l'école des " fliques ", où l'on voit comment la bêtise ordinaire conduit tout droit à un totalitarisme barbare.
Ces onze nouvelles de jeunesse ont été rassemblées et publiées par Boris Vian lui-même, en 1949. Elles disent déjà les obsessions et les révoltes qu'exprimeront les chefs-d'œuvre de l'écrivain, L'Ecume des jours ou J'irai cracher sur vos tombes.
Vous pouvez aussi aller voir le challenge Vian chez Oeil qui fume